Le mot Small caps vient de l'anglais. Il signifie de fait petite capitalisation. La différence entre Big cap, Small cap et Mid cap est tout simplement leur capitalisation boursière.
La capitalisation boursière étant le nombre d'actions en circulation multiplié par le prix de ces actions.
Les plus grosses Big cap sont cotées à plus de mille milliards de dollars. Il s'agit de géants comme Apple ou Amazon. Apple, par exemple, a passé la barre des 2000 milliards de dollars de capitalisation.
Mais en moyenne, entre quelques dizaines de millions d'euros à un milliard de capitalisation, l'entreprise est une Small cap. Ensuite, entre 1 milliard et 1 milliard et demi, il s'agit de Mid cap. Et au dessus du milliard et demi, on peut parler de Big cap.
C'est plus petit, plus risqué. Mais avec un potentiel de gain aussi plus élevé. Les Small caps sont par nature spéculatives. Plus leur capitalisation est faible, plus les mouvements potentiels du cours sont explosifs.
Ce qui est énorme. Les actions françaises, dans leur ensemble, font 5 %.
Les Small caps peuvent provenir de tous les horizons d'activité : biotechnologie, énergétique, développement durable, industriel, etc. Il n'y a pas de frontières.
Une Mid cap est, elle, encore en train de grandir.
Les Small caps et les Mid caps sont considérées comme des actions de croissance. Alors que les Big caps sont des values. Vous pouvez trouver plus d'informations sur ce sujet sur la page dédiée : Action en bourse.
Durant les marchés haussiers, comme celui que nous sommes en train de vivre depuis la fin de la crise des subprimes les investisseurs sont frileux. C'est pourquoi au début, ils achètent des Big caps, du CAC40 ou du S&P 500.
Puis, plus le temps passe, plus le marché monte. Et plus les investisseurs deviennent confiants par rapport à l'économie. Avec une grande allocation en Big cap dans leurs portefeuilles, les investisseurs se repositionnent. Et commencent à allouer un peu plus de moyens à des investissements plus risqués.
C'est ainsi que commence la spéculation. Et c'est généralement signe d'une fin de cycle.
Warren Buffet est un investisseur mythique, self-made man aujourd'hui à la tête d'une des plus grandes fortunes mondiales. Il conseille aux particuliers d'investir sur les Small caps.
Si j'étais un investisseur particulier, avec un budget limité, je mettrais mon argent sur des entreprises plus petites, dans lesquelles les grosses institutions [comme son propre fonds d'investissement, Berkshire] ne pensent pas à investir car elles sont justement trop petites.
C'est un énorme avantage structurel de ne pas avoir beaucoup d'argent.
Vous devez trouver des entreprises qui ne sont pas encore sur la carte.
Lors d'une réunion des actionnaires de Berkshire Hathaway en 1999, Warren Buffett déclare que s'il avait moins d'argent à investir, il pourrait générer des rendements annuels de 50 %.
Les Small caps se développent plus rapidement. Et ont offert les meilleurs rendements boursiers durant les 30 dernières années.
C'est-à-dire que, du point de vue de la croissance, Warren Buffett est jaloux de nous, "petits" investisseurs. En fait, il est plus précisément jaloux de notre petite position en capital.
La raison pour laquelle Warren Buffett n'investit plus dans les actions de Small caps est tout simplement qu'il a trop d'argent.
A ce moment-là, des Small caps que Warren Buffett qualifie d'incroyables se vendent à 3 ou 4 fois les bénéfices. Mais comme Berkshire est une entreprise massive de 112 milliards de dollars, il n'a pas pu profiter de l'occasion. Les sociétés étaient trop petites et trop illiquides pour qu'elles ajoutent à la capacité bénéficiaire de son fonds. Il a donc du rester de coté et regarder.
Dans un entretien de 2006, il affirme que ce serait :
Une des raison pour lesquels Warren Buffet ne peut pas investir sur les Small caps est l'atomicité des marchés.
Les marchés financiers peuvent être comparés à la nature. Parce que les ressemblances sont frappantes. Et en particulier parce que l'évolution des cours est une affaire d'humains et de cristallisation de leurs comportements psychologiques.
Et fait partie de la théorie économique. Il implique que chaque intervenant, acheteur et vendeur, ne soit pas assez gros pour influencer à lui seul le marché en réalisant des transactions.
De cette manière, chaque intervenant est de petite taille, comme un atome, ou comme une fourmi dans une fourmilière.
L'atomicité du marché est une condition préalable au bon fonctionnement d'un marché et aux échanges. Si l'atomicité est rompue, un intervenant peut influencer les conditions de marché, ce qui irait à l'encontre de ce bon déroulement des échanges.
En fait, il n'y aurait même pas assez de titres disponibles pour que ce soit un investissement intéressant pour lui.
Sur les Small caps, les volumes sont certes très faibles, comparés aux Big caps. Mais ils restent suffisamment importants pour assurer l'atomicité du marché. Néanmoins, il est possible qu'à un instant T, les conditions de marché puissent engendrer qu'un investisseur ait un impact sur le marché.
Une Small cap peut grimper en flèche et offrir un rendement incroyable. Tout en étant quand même des entreprises solides et bien installée. Attention à ne pas confondre les Small caps avec des start-ups survalorisées pouvant faire faillite du jour au lendemain.
Ce qui est positif. Mais les informations financières sur les Small caps sont relativement confidentielles, officieuses. Et par conséquent relativement difficiles à trouver.
Le plus difficile pour investir dans les Small caps, c'est de choisir les bonnes entreprises. Car il n'y a que très peu d'informations disponibles les concernant.
Clément Bourdy est spécialisé dans les Small Caps française. Il nous livre ici sa stratégie pour dénicher les meilleures opportunités pour investir dans les Small caps.
L'Investisseur de Crise est spécialisé dans les Small caps avec sa publication Small cap Arkanis. Il sait trouver des sociétés de petite capitalisation dont les fondamentaux sont solides, qui bénéficient d'achats d'initiés. Et dont le chiffre d'affaires et le résultat net sont en hausse.
Et sauront faire la différence dans un futur proche. C'est-à-dire des technologies disruptives qui peuvent apporter une réelle amélioration dans leurs marchés respectifs, capter des parts de marché énormes, boucler des partenariats. Et donc progresser exponentiellement.
Clément a développé un outil qui lui est propre pour dénicher les meilleures Small caps, des petites actions volatiles qui peuvent générer des gains rapidement ou encore des actions en mode "sous-marin" avant la grande vague.
Les gros investisseurs institutionnels qui raflent les gros gains et les petits investisseurs. Le grand public, les particuliers à qui il ne reste que ce que veulent bien laisser les grands.
Les investisseurs institutionnels arrivent toujours en mode "sous-marin", au début de la vague. Pendant la phase cachée. Ils arrivent donc les premiers sur la valeur. Quand encore aucun signe ne montre que l'action va s'envoler.
Ils arrivent à ce moment-là car ils sont professionnels. Ils ont une expertise ainsi que des informations privilégiées.
Au tout du moins, en même temps. Son radar traque le handicap numéro un des institutionnels sur la Small Cap : Ils sont obligés d'acheter des volumes importants d'actions. Mais ils veulent le faire à bon prix.
Or, la particularité des Small caps, c'est d'être illiquide.
Sans que cela ait un impact important sur le prix de l'action. Les actions peu liquides peuvent être difficiles à vendre ou acquérir. Et peuvent vous faire subir une perte plus importante si vous ne pouvez pas vendre les actions quand vous le souhaitez.
Pour ce faire, ils travaillent le cours de l'action avec
Les grands investisseurs utilisent par exemple des techniques d’accumulation. Or, sur les Small caps, acheter une petite quantité de titres augmente rapidement le cours. Mais l’inverse est aussi vrai. Ainsi, vendre une petite quantité de titres le fait baisser.
Comme un appel d’air. En voyant le cours baisser, des petits porteurs vont vendre leurs titres. Et le gros les absorbe immédiatement en les achetant.
Il va ensuite continuer d’acheter jusqu’à ce que le cours remonte à son niveau initial, avant la manipulation.
L’investisseur institutionnel aura alors accumulé 800 titres (- 200 + 1000). 800 titres qu’il n’aurait jamais eu s’il n’avait rien fait.
En fait, l’accumulation, c’est comme secouer un cocotier pour en faire tomber les noix de coco les moins bien accrochées. Et pour le gros poisson, cela se fait en toute discrétion.
Il peut de fait recommencer autant qu’il le souhaite.
Car il a mis au point différentes méthodes pour les repérer.
Avec le carnet d’ordre d’une action, Clément peux voir qui propose des actions à acheter ou vendre, à quel prix et en quelle quantité. Le carnet d'ordre est consultable sur de nombreux sites boursiers.
Elles sont disponibles sur le site de l’Autorité des Marchés Financiers (le gendarme du marché boursier français).
Et surtout des outils mathématiques comme l’index d’accumulation/distribution.
Prenons cet exemple, il relève le signal évident d’une accumulation anormale.
Voici l’évolution du cours les mois suivants.
Car il connait son comportement et son fonctionnement sur le bout des doigts. Il y est donc plus à l’aise. Il sait détecter quand le cours d’une action est “travaillé”.
De la même façon qu’on a une langue maternelle, le marché français est son marché maternel. C’est pourquoi son radar est redoutable sur les Small caps françaises.
Dans l’ordre, si une Small cap est “travaillée”, elle clignote sur le tableau de bord du radar à Clément.
C’est le signal. Il sait qu’il y a quelque chose à faire, que c’est probablement une valeur en phase “cachée”. Viens ensuite le tri, l’analyse et l’observation.
60 % du travail, c’est le radar à investisseurs institutionnels.
Le tamis de l’approche fondamentale et technique.
C’est-à-dire :
À la fin de l'analyse, Clément Bourdy peut définir si une Small caps est explosive. Et investir dessus.
Ensuite, mais toujours dans le cadre de la stratégie Small Caps Arkanis, Clément Bourdy a mis en place deux stratégies pour minimiser les pertes afin de protéger le capital si le cours évolue trop défavorablement.
Un stop loss est un seuil de prix critique. Une fois atteint, les titres doivent être vendus. Il permet de limiter les pertes en cas de baisse. En général, un stop loss est fixé à une valeur de prix qui semble invalider le scénario haussier sur lequel il a été misé.
De plus, le stop loss peut être planifié sur les plateformes de trading en ligne. Dans le but d'être réalisé automatiquement.
Cette stratégie de stop loss est la stratégie dans une situation vertueuse où le cours a suffisamment augmenté. Et où l'investisseur a le “confort” de se dire qu'il dégage obligatoirement un gain sur cette valeur. L’avantage de cette stratégie est de laisser “courir” ses gains. Et d’accompagner un mouvement de hausse.
Imaginez que vous ayez acheté cette action 30 euros.
Que faire ? Vendre ou conserver ? Vous ne savez pas. La meilleure solution dans ce cas est de vous poser un stop loss “glissant” pour laisser courir vos gains. Et vous assurer que quoiqu’il arrive, votre placement sera rentable. Vous accompagnez le mouvement un moment. Et remontez progressivement votre stop loss par pallier. Finalement, il est touché vers les 80 euros et vous vendez. Vous n’avez certes pas vendu au plus haut, on ne vend jamais au plus haut de toute façon. Mais vous avez dégagé une performance honorable.
Clément utilise cette stratégie quand le cours des actions augmente pour sécuriser les gains. Et accompagner le mouvement de hausse de manière sereine.
Quand Clément Bourdy repère une valeur sur le marché français, son horizon temporel est généralement de 1 à 3 ans.
Un an si l'action explose à la hausse rapidement et que le sommet de la vague semble atteint rapidement. Clément n'hésite pas à vendre rapidement dans ce cas-là.
Cela dépend finalement de l'évolution des dossiers sur lesquels vous êtes investis. D'où la nécessité d'un suivi en continu.
Une action qui va, selon cet expert en bourse, décoller. Et il vous la présente dans un dossier complet. Vous pourrez trouver plus d'informations sur la page dédiée : Small Caps Arkanis.
Clément Bourdy est aussi le rédacteur en chef de la newsletter gratuite : L'Investisseur de Crise.
Des questions ? N'hésitez pas à nous contacter