Les Large caps, communément aussi appelées Big caps, sont les entreprises à grande capitalisation boursière. Ce sont des géants. Des sociétés capitalisées à plus de 10 milliards. Le terme "Large caps" vient de l'anglais "Large market capitalization". Et il signifie "forte capitalisation boursière", tout simplement.
Les Large caps sont donc de très grandes entreprises établies. Pourtant, une Large Cap n'offre pas forcément de dividende, même si c'est très souvent le cas. En exemple, Amazon, Apple ou encore Microsoft n'ont pas de dividende. Alors même qu'elles font partie des plus grosses capitalisations mondiales actuelles.
Les Large caps sont souvent des entreprises tech. Or, globalement, les entreprises tech n'offrent pas de dividende. Car elles se concentrent sur investir pour continuer à grandir et à innover. Ce sont des entreprises plutôt classées "croissance" que "de valeur" car ce sont des dynamiques opposées.
Il s'agit souvent de grandes entreprises, mais ce n'est pas une règle absolue. En investissant dans une value, on investit dans une entreprise qui a énormément de valeur intrinsèque. Comme de l'immobilier ou des machines par exemple. Et qui font rentrer des bénéfices de manière régulière. Mais le marché les délaisse car elles ne sont pas fascinantes.
La différence entre value et croissance n'a pas de rapport avec la taille de l'entreprise. Mais prend en considération son rythme de croissance.
Une Small va de quelques dizaines de millions à 1,5 milliards. Une Mid de 1,5 milliards à 10 milliards. Et les Large Caps ont plus de 10 milliards de capitalisation.
Pourtant, ces définitions Small, Mid et Large caps peuvent différer selon les places de marché. Ce ne sont pas des valeurs figées ni régies par une institution. De plus, les lignes de démarcations se sont déplacées au fil du temps. Les différences de définition sont donc relativement superficielles et n'ont d'importance que pour les sociétés se trouvant aux frontières. Par conséquence, la devise peut indifféremment être des euros, des dollars, des francs suisses, etc. Car ce qui est important, c'est que l'ordre de grandeur soit pris en considération.
Les plus grandes Large caps françaises (source TradingView, juillet 2021) sont, dans l'ordre :
Car ce dernier prend aussi en considération, entre autres, le volume de transaction sur le titre de l'entreprise ainsi que la représentativité des secteurs d'activité.
Les premières Large Caps, on le voit, ne prennent pas en considération la diversification des secteurs. Trois des cinq entreprises, LVMH, Hermès et Christian Dior, sont des entreprises du luxe actives entre autres dans la joaillerie, la maroquinerie, l'habillement ou encore les parfums. L'Oréal est le groupe numéro un mondial de l'industrie cosmétique. Alors que Sanofi est une entreprise pharmaceutique.
Tradingsat a publié en décembre 2020 un article qui recense les 100 plus grandes Large caps mondiales. Ce dernier met en avant la dominance du secteur technologique dans ce classement. Ainsi que l'importance du marché américain. En effet, les Etats-Unis occupent 58 places dans le top 100. Et les 100 plus grandes entreprises mondiales pèsent plus de 30 % de la capitalisation boursière mondiale totale.
Le deuxième pays le plus représenté dans les grandes Large caps mondiales est la Chine. Et avec seulement 14 entreprises listées dans les 100 premières.
Les plus grandes Large caps mondiales sont, en juin 2021 :
Quatre des 5 premières entreprises listées sont américaines, Aramco étant l'exception saoudienne. Et trois d'entre elles sont actives dans les technologies. Il s'agit bien sur de Alphabet, Facebook et Appple. Les exceptions sont Saudi Aramco, active dans les énergies, plus particulièrement le pétrole. Et Amazon est une entreprise de commerce en ligne.
Alphabet est un conglomérat de sociétés possédant, entre autres, Google et Youtube.
GAFA est un acronyme qui regroupe quatre Large Caps : Google, Apple, Facebook et Amazon. Cet acronyme identifie les entreprises dominantes qui, ensemble, pourraient être considérées comme un oligopole contrôlant en grande partie le domaine technologique.
Elle ajoute Microsoft à cette liste.
La grande majorité des personnes des régions développées utilisent au moins l'une de ces entreprises de manière quotidienne. Ainsi, nous cherchons des informations sur Google. Faisons des achats sur Amazon. Parlons à nos amis sur Facebook ou WhatsApp. Le tout en utilisant un appareil, ordinateur ou smartphone, Apple ou Microsoft. Pour ne citer que quelqu'un de leurs produits ou services.
Où il est souvent mentionné dans le cadre de litiges ou d'enquêtes, concernant par exemple le respect des données ou l'abus de position dominante. Ce type de litige est plus courant en Europe, car l'Union européenne exerce un contrôle plus strict sur les grandes entreprises que les Etats-Unis.
Dans tous les cas, le terme GAFA désigne un conglomérat, une force avec laquelle il faut compter. C'est une entité de Large caps qui possède un effet perturbateur qui n'est plus à prouver sur la technologie et la culture.
Les GAFA's, la question n'est pas de savoir si elles me plaisent ou pas, nous dit l'expert en bourse Thomas Veillet. Ce sont des incontournables. Google est pour moi la futur world class company. Il faut donc en avoir. Tout simplement. Ensuite, Amazon suit le trend de Google. Et Facebook représente l'avenir de tout ce qui est networking et social media. Il faut en avoir, ils continuent dans la bonne direction. Quant à Apple, ils sont les rois du Smartphone et des ordinateurs.
Est-ce qu'il faut s'y intéresser ? Oui. Est-ce qu'il faut en avoir dans son portefeuille ? Oui.
A niveau personnel, celle que j'ai dans mon portefeuille pour les 15 prochaines années est Google. Je suis un grand fan d'Apple. Mais Google, avec sa manière de fonctionner a un avenir encore plus prometteur. Ils sont en train d'avoir des laboratoires de développement dans à peu près toutes les nouvelles technologies. Ce qui n'est pas forcément le cas des autres entreprises citées ici. De plus, cela fait longtemps qu'ils travaillent sur ce business model. A savoir, investir massivement sur un large spectre de potentielles innovations. Et quand une de leur division fait un tabac, ils l'introduisent en bourse. Une excellente Large caps selon moi.
Car son manque d'éthique va poser problème à la société dans son ensemble.
Les Large caps sont des entreprises à plus de 10 milliards de capitalisation boursière, comme je l'ai déjà dit.
Par conséquent, leurs actions présentent généralement une volatilité relativement faible. De plus, des informations financières sont facilement disponibles car leurs tailles provoquent l'intérêt et donc une meilleure couverture des analystes. Les Large caps sont souvent aussi des actions à forts dividendes.
C'est la stabilité qu'elles peuvent procurer. De part leurs tailles et leurs réputations bien établies auprès des consommateurs, les Large caps sont moins susceptibles d'être insolvables ou de cesser leurs activités génératrices de revenus.
Et les Large caps peuvent se retrouver à la traine lors d'une phase haussière du marché.
Il est spécialisé dans les Large caps françaises et européennes.
Il nous livre ici quelques points de sa stratégie pour investir dans les Large caps avec succès.
Le Dollar Cost Averaging, le DCA, est notamment un point important de sa stratégie.
Le DCA est un investissement programmé dans le temps sur une Large caps précise. A intervalle régulier, vous achetez la même action, pour un montant identique. L'intervalle peut être d'un mois, par exemple.
En faisant cela, vous réussissez à gommer mécaniquement les excès du marché.
Ce qui donne un investissement de 1 000 euros par mois. Le premier mois, l'action Large caps est à 1 euro. Vous achetez 1 000 titres. Le deuxième mois, l'action est à 2 euros. Vous achetez 500 titres. Le troisième mois l'action est à 1, 5 euros et vous achetez 750 titres.
A bout de ce trimestre, votre prix moyen d'achat est de 1,33 euros. Alors que sur la même période, la moyenne de prix de l'action est de 1,5 euros.
Et elle est valable pour n'importe quel montant ou période. Mais aussi pour n'importe quelle évolution du prix, haussier ou baissier, vous arrivez ainsi toujours à battre le marché. Vous obtenez ainsi toujours des PRU, pour prix de revient unitaire, inférieurs à la moyenne des prix observés sur la période.
Ce qui en découle, c'est que vous augmentez ainsi considérablement vos chances de dégager une plus-value avec les Large caps choisies.
Clément Bourdy, pour en augmenter l'efficacité, a changé un paramètre de cette stratégie.
Ainsi, quand le prix est bas, Clément achète proportionnellement plus que la stratégie classique. Il augmente donc le capital qu'il investit.
Et, en contrepartie, quand le prix est haut, il achète proportionnellement moins que la stratégie classique. Il diminue donc l'investissement.
Parce que l'objectif, et c'est généralement le cas avec cette stratégie DCA, est d'accumuler des titres sur le long terme. Par conséquent, vous ne pouvez pas acheter uniquement quand c'est bas. Car la bourse monte naturellement avec le temps. Et donc, on ne peut jamais être certain que le point haut a été atteint.
Cette technique permet de baisser encore le prix d'achat.
Pour lui, mais aussi pour vous.
En bourse, il y a deux sortes de gains que vous pouvez dégager quand vous investissez. Il s'agit du gain en capital, la plus-value. C'est ce qui se dégage de l'appréciation même du prix de vos actions. Ce gain est réalisé quand vous vendez vos titres.
C'est ce que Clément considère comme le premier point à la base du triangle.
Ce sont donc les gains en dividende. La part des bénéfices de la société qui vous reviennent de droit. Le dividende est exprimé en montant par action détenue.
Par exemple, vous recevez 1 € pour une action détenue. On peut alors calculer le rendement : le yield. Ce dernier compare le dividende versé au prix de l'action.
Ainsi, si une action coute 10 € et que vous touchez 1 € de dividende par action. Alors le yield sera de 10 % annuel.
C'est pourquoi c'est une donnée très importante.
Si le prix d'une action augmente, vous payez plus cher votre accès à des revenus futurs. Le yield sera faible.
Et, au contraire, si le prix de l'action baisse. Vous allez débourser moins pour accéder aux dividendes futurs. Ainsi, le yield sera fort.
La logique de la stratégie DCA est de, justement, profiter d'un yield fort pour accumuler des titres.
Ainsi, les dividendes sont le deuxième point qui forme la base du triangle.
Pour résumé, vous achetez des titres, à bon prix et vous dégagez de solides dividendes. Puis, vous réinvestissez vos revenus. Ce qui permet d'enclencher un cercle vertueux vers la stabilité financière.
Clément Bourdy est directeur d'une publication qui s'appelle Big Caps Arkanis.
Dans cette publication, il vous propose d'investir sur les Large caps françaises et européennes, avec la stratégie dont il vient de dévoiler un petit bout ici.
Il vous propose d'éviter les tracker du CAC 40 ou les ETF's. Ces derniers proposent certes de la sécurité et des dividendes. Mais ils offrent aussi des rendements que relativement médiocres.
Par exemple, pour le CAC 40, ce sont les 40 plus grosses sociétés de la place parisienne. Mais le problème, c'est que derrière sa performance se cachent des sociétés qui ont moins bien performées.
Vous investissez aussi sur des entreprises que vous auriez évité en tout état de cause. Comme Carrefour par exemple, qui perd -37,5 % en cinq ans.
Effectivement, la performance du CAC 40 n'est pas extraordinaire. Une performance de + 313 % en 33 ans. C'est relativement médiocre.
Et c'est justement à cause de sociétés comme Carrefour, qui ont tiré la performance vers le bas. Ce sont des écrans de fumée qui cache la réalité. Et la réalité, c'est que le marché français est un vivier de success stories.
Et c'est ce genre d'entreprise, de crème de la crème, le meilleur de la bourse française, que vise Clément Bourdy avec Big Caps Arkanis.
De plus, la France est extrêmement généreuse en termes de dividende.
La France est le pays au monde où les entreprises cotées en bourse reversent la plus grande part de leurs bénéfices en dividendes aux actionnaires.
Pour CAC 40 Gross Return. Et bien, le CAC 40 GR affiche une performance de + 1650 % en 33 ans. Il fait donc 5,27 x mieux que le CAC 40.
Graphique du CAC 40 GR entre 1988 et 2001. Source : Investing.com
Le CAC 40 parait bien plat tout d'un coup.
Le CAC 40 GR ne l'est pas du tout par contre. Et il montre ce qu'il est possible de faire sur le marché français. Ce que Clément Bourdy est capable de faire, avec vous, dans sa publication Big Caps Arkanis en visant les meilleures Larges caps françaises et européennes.
Choisir ses actions une par une, ça peut paraitre plus risqué qu'un tracker.
Ca prend du temps. Suivre une stratégie DCA peut rapporter énormément. Mais ça peut être dur ou stressant ou quelque peu chronophage. Il faut tenir sur la distance.
En triant les entreprises médiocres de celles qui ont le potentiel pour faire +500 % dans les 5 prochaines années.
Mais aussi pour vous dire quand les prix sont bas pour foncer et surpondérer. Ou au contraire pour sous-pondérer. Pour vous alerter pour chaque situation qui demande une action de votre part. Comme par exemple réinvestir vos dividendes, faire rouler votre portefeuille, couper vos gains ou vos pertes, etc.
Pour vous accompagner, vous encourager, vous soutenir. Parce que les émotions nous éloignent bien trop souvent du plan initial et les faits statistiques ne suffisent plus.
En savoir plus sur : Big Caps Arkanis.
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