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Bulle spéculative

Qu'est-ce qu'une bulle spéculative ? Une bulle est un cycle économique qui se caractérise par l'escalade abrupte de la valeur marchande du prix d'actifs financiers. Cette inflation brusque est suivie d'une diminution rapide de la valeur, d'une contraction appelée krach ou éclatement. Nous développons dans cette page le concept de bulle spéculative de manière approfondie. Nous revenons de même sur 105 années de bourse et abordons les bulles de 1630 et 1929 pour mieux comprendre ce phénomène.
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Bulle spéculative : définition

Une bulle spéculative est une situation dans laquelle le prix des outils financiers (titres et actions entre autres) a augmenté au point de dépasser une évaluation raisonnable et durable.

C'est :

  • une hausse forte, rapide et souvent de courte durée des prix sur les marchés financiers,
  • causée par une exubérance irrationnelle plutôt que par les fondamentaux du marché.

La spéculation

Le terme "spéculative" vient du nom féminin "spéculation". La définition qu'en donne le dictionnaire Le Larousse est la suivante :

Opération consistant à acheter un bien en vue de réaliser un bénéfice de sa revente ultérieure.

Avec le temps, la bulle spéculative augmente

Et de plus en plus d'investisseurs sont susceptibles d'acheter. L'entrée sur le marché des investisseurs est poussée par un paradigme commun : "tout le monde" pense que les prix vont continuer à augmenter.

Quand la bulle éclate

Les prix chutent encore plus vite qu'ils n'ont augmenté. Car "tout le monde" se précipite pour vendre en même temps. Ce qui entraîne de fait des pertes importantes et généralisées.

La tulipomanie en Europe dans les années 1630 est considérée comme la première bulle spéculative. La crise de 1929 est aussi une référence en terme de bulle spéculative. Deux bulles que nous allons aborder en détails plus loin dans cette page.

Les marchés financiers ont une évolution irrégulière

Une évolution en dent de scie. Au contraire de l'économie qui, elle, progresse de manière plus lissée, plus cyclique, plus courbée. Ceci est vrai tant pour l'économie dans son entier que pour des secteurs spécifiques.

Du coup, quand les marchés financiers s'éloignent de la tendance moyenne :

bulle financière évolution graphe

Evolution des marchés de bulles en éclatements autour d'une croissance de fond

Une bulle est suivie d'un krach

Toujours. Et bien souvent, le krach est plus intense que la hausse qui l'a précédée. Ceci est dû à la nature humaine. Car l'Homme panique et abandonne ses croyances plus vite qu'il ne les fonde.

Ainsi, en finance, quelques jours suffisent pour détruire un château construit en plusieurs décennies.

Différence entre bulle spéculative et bulle financière

La définition que donne le dictionnaire le Larousse d'une bulle financière :

Hausse du cours d'une ou plusieurs grandeurs financières (titres, devises, indices), liée aux anticipations spéculatives et aux comportements mimétiques des investisseurs sur les marchés.

Et celle qu'il donne d'une bulle spéculative :

Ecart anormal, positif ou négatif, entre le prix d'un actif et son cours théorique, susceptible d'entrainer des spéculations.

On le voit avec ces deux définitions, il n'y a pas de différence entre ces deux concepts. Bulle financière et bulle spéculative sont des synonymes.

Clément détouré
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L'apparition d'une bulle spéculative

Une bulle a une forme caractéristique.

Le professeur Jean-Paul Rodrigue de l'Hofstra University (New York) définit les 4 phases d'une bulle :

  1. La phase de naissance ou phase cachée
  2. La prise de conscience
  3. La mania
  4. L'éclatement

bulle spéculative 4 phases

La première phase est la phase cachée

Certains investisseurs se rendent compte de l'apparition d'une opportunité. Celle-ci vient de la conviction qu'un actif financier va s'apprécier fortement dans le futur.

Ces investisseurs se positionnent dans la classe d'actifs, souvent de manière discrète et prudente

Cette catégorie d'investisseurs a tendance à avoir un meilleur accès à l'information. Ainsi qu'une plus grande capacité à comprendre le contexte économique plus large qui déclencherait l'inflation des actifs. Les prix augmentent progressivement. Mais souvent de manière totalement inaperçue par la population générale. Des positions de plus en plus importantes sont établies. Et ce à mesure que les investisseurs avisés comprennent que cette classe d'actifs est susceptible de connaître des valorisations importantes à l'avenir.

S'ensuit la prise de conscience

De nombreux investisseurs commencent à remarquer l'élan. Apportant ainsi de l'argent supplémentaire et poussant les prix à la hausse. Il peut y avoir une phase de vente de courte durée alors que quelques investisseurs encaissent leurs premiers bénéfices. Il peut aussi y avoir plusieurs phases de vente, chacune commençant à un niveau plus élevé que la précédente.

L'argent intelligent, c'est-à-dire l'investissement sûr de la première phase, profite de cette occasion pour renforcer ses positions existantes. De plus, dans les derniers stades de cette phase, les médias commencent à publier des reportages positifs sur la façon dont ce nouveau boom profite à l'économie en "créant" de la richesse. Les investisseurs deviennent aussi de moins en moins "sophistiqués".

Puis la phase mania

En fin de compte, tout le monde remarque que les prix montent. Et le public se jette sur cette "opportunité d'investissement d'une vie".

Les attentes concernant l'appréciation future deviennent une évidence. Par conséquent, les prix futurs sont une extrapolation de l'appréciation passée des prix. Ce qui va bien sûr à l'encontre de toute sagesse conventionnelle.

Cependant, cette phase n'est pas une question de logique, mais plutôt de psychologie

Des flots d'argent arrivent. Créant des attentes encore plus grandes et poussant les prix à des niveaux stratosphériques. Plus le prix est élevé, plus les investissements affluent.

Les investisseurs intelligents ainsi que de nombreux investisseurs institutionnels se retirent discrètement. Ils vendent. Pris dans cette frénésie, le grand public ne s'en aperçoit pas.

Il devient de plus en plus difficile de trouver des avis impartiaux sur les fondamentaux

Car de nombreux acteurs sont lourdement investis et ont tout intérêt à maintenir l'inflation des actifs. Le marché devient progressivement plus exubérant à mesure que des "fortunes de papier" sont constituées par des "investisseurs" réguliers. Et la cupidité s'installe.

Tout le monde essaie de se lancer. Or, les nouveaux arrivants ne comprennent absolument pas le marché, sa dynamique et ses fondamentaux. Les prix sont surenchéris par tous les moyens financiers possibles. En particulier par l'effet de levier et l'endettement.

Si la bulle est liée à des sources de crédit laxistes

Elle durera bien plus longtemps que ne le prévoient de nombreux observateurs. Discréditant ainsi de nombreuses évaluations rationnelles selon lesquelles la situation n'est pas viable. À un moment donné, des déclarations sont faites sur des fondamentaux entièrement nouveaux, impliquant qu'un "plateau élevé permanent" a été atteint pour justifier les futures augmentations de prix. La bulle est sur le point de s'effondrer.

Et enfin l'éclatement

Un moment d'épiphanie (un déclencheur) arrive. Et tout le monde, à peu près au même moment, se rend compte que la situation a changé.

La confiance et les attentes connaissent un changement de paradigme. Non sans une phase de déni où beaucoup tentent de rassurer le public en lui disant qu'il ne s'agit que d'un revers temporaire. Certains sont dupes, mais pas pour longtemps.

Beaucoup essaient de se débarrasser de leurs actifs, mais les preneurs sont rares

Tout le monde s'attend à de nouvelles baisses de prix. Le château de cartes s'effondre sous son propre poids. Et les retardataires (généralement le grand public) se retrouvent avec des actifs qui se déprécient alors que les investisseurs avisés se sont retirés il y a longtemps.

Les prix s'effondrent à un rythme beaucoup plus rapide que celui qui a gonflé la bulle. De nombreux propriétaires d'actifs surendettés font faillite, déclenchant de nouvelles vagues de ventes.

Il est même possible que la valorisation soit inférieure à la moyenne à long terme

Ce qui implique une importante opportunité d'achat. Toutefois, à ce stade, le grand public considère ce secteur comme "le pire investissement que l'on puisse faire". C'est le moment où l'argent intelligent commence à acquérir des actifs à bas prix.

C'est, en tout cas, le conseil que vous donnerait Clément Bourdy, L'Investisseur de Crise. Cet expert en bourse préconise de profiter de ces vagues baissières pour se positionner sur des valeurs quand elles sont basses.

105 années de bourse

Comme je l'ai précédemment souligné, les marchés boursiers avancent de bulles en éclatements.

Il y a une tendance de fond. Et les marchés évoluent

  • une fois au-dessus (bulle spéculative),
  • une fois en-dessous (dépression).

Dans les deux cas, aucune explication ni justification rationnelles ne peuvent être proposées. Il s'agit d'irrationalité.

Malgré cela, malgré cette irrationalité, les marchés boursiers ne font que monter, dans leur tendance de fond. Ils croissent naturellement avec l’économie.

Si on regarde un graphique de l’évolution de l’indice américain Dow Jones sur le siècle dernier, voici ce qu’on obtient

bulle spéculative dow jones 100 ans

La première image qui vient en visionnant ce graphique est plutôt angoissante.

Celle d’une voiture (notre économie) lancée à pleine vitesse, le moteur hurlant à 8000 tours/minute, baignée dans une odeur de plastique chaud et de gomme de pneus fondus. Nous, écrasant toujours plus l’accélérateur.

En d’autres termes, comment pouvons-nous poursuivre ce rythme sans risquer la sortie de route ?

Regardez comme ça a monté.

  • 1929 paraît ridicule.
  • Le krach de 1987 ? une vaguelette.
  • La bulle technologique de 2000 ? rigolote.

Et depuis 2008 ? Un Everest de hausse et de spéculation. Des évolutions 625x plus importantes.

Il y a une explication mathématique à ces écarts

Lorsqu’ils sont créés, les indices ont un certain nombre de points de base.

Par exemple,

  • 40 points de base pour le Dow jones en 1896.
  • Ou 1000 points de base pour le CAC 40 en 1987.

Ensuite, ils ne sont pas remis à zéro. Ils sont laissés à leur propre sort. Or, comme le système repose sur la croissance, les marchés augmentent naturellement et suivent la tendance de fond.

Bien sûr, au fil de leur progression, chaque point n’a plus la même valeur

  • Sur le Dow Jones, le point de progression de 40 à 41 points en 1896 correspondait à une hausse de 2,5 %.
  • En 2020, le point de progression de 25 000 à 25 001 points sur ce même indice correspond à une hausse de 0,004 %.

Ce qu’on faisait parfois difficilement en une journée en 1896, on le fait aujourd’hui en une seconde. Et pourtant, en valeur “financière”, un point a la même valeur, la même capitalisation, peu importe l’époque.

Le graphique logarithmique, le meilleur ami de l’historien en économie

Pour pallier à ce problème et rendre aux grands événements boursiers passés leurs bonnes proportions, il y a la représentation logarithmique.

Elle permet de retranscrire un graphique en points de pourcentage (évolution relative) et non en points (évolution absolue).

De fait, elle permet de mettre en perspective les conclusions hâtives tirées du premier graphique.

bulle spéculative représentation logarithmique

Première observation : nous retrouvons les bonnes proportions

  • 1929 est terrible.
  • 2020, au regard de l’évolution sur le siècle dernier, est minuscule.

Deuxième observation : la tendance de fond n’est pas remise en cause

Et elle nous révèle enfin clairement les bulles spéculatives plus récentes.

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La tulipomanie : 1e bulle spéculative

La tulipomanie est généralement l'une des premières bulles spéculatives mentionnées dans l'histoire économique :

  • Quand le prix d'un produit augmente sans cesse, non pas en raison de sa valeur intrinsèque. Mais parce que les personnes qui l'achètent espèrent pouvoir le revendre à profit.

Cette bulle spéculative eut lieu dans les années 1630 aux Pays-Bas

A l'époque, les bulbes de tulipe faisaient l'objet de spéculation.

Le bulbe de tulipe atteint des prix inimaginables lors de cette bulle. Il touche le million d'euros (ramené au pouvoir d'achat actuel).

Cela peut sembler insensé de payer 1 million d'euros pour un bulbe de tulipe

Mais si vous espérez le revendre pour 2 millions à un autre acheteur. Cela devenir un investissement rationnel.

C'est ce qu'on appelle la théorie du "Greater fool", le plus grand fou.

L'évolution positive des prix au fil des ans a stimulé les spéculations. Et donc les prix. La bulle spéculative a éclaté en février 1637. Les prix ont alors immédiatement chuté.

Clément Bourdy parle plus en détail de cet événement majeur dans son article : Tulipomanie : un bulbe du tulipe au prix d'une maison.

1929, référence de bulle spéculative

Pourquoi aborder le thème de la crise de 1929 dans une page dédiée à la bulle spéculative ? 1929, dans la croyance collective, étant plutôt la référence des krachs. Mais c'est là que le bât blesse:

  • Parce qu'on parle souvent du krach. Mais rarement de ce qui l'a précédé.

Ce qui revient, du coup, à passer à côté de la moitié de l'histoire.

Car, en réalité, un krach est toujours précédé d'une bulle spéculative. Comme pour prendre de l'élan pour mieux sauter.

Les origines de 1929 : les achats d’action à crédit

Les origines d’une bulle spéculative sont souvent assez semblables. Par exemple, 1929 partage curieusement beaucoup de points communs avec 1630.

  • 1630 : La création des contrats à terme a en grande partie provoqué la spéculation.
  • 1929 : La création d'un système d'achat d'action à crédit (call loan) à Wall Street à mis le feu aux poudres.

Concernant cette dernière, ajoutez à ce système d'achat à crédit le boom de la croissance des années 20 ainsi que la hausse de la production et des profits des entreprises et vous avez un feu d’artifice.

Acheter 10 euros d’action avec 1 euro

Le call loan fonctionne comme un gigantesque effet de levier. De fait, il permet de décupler votre investissement à crédit.

C’est-à-dire d’acheter des actions avec de l’argent que vous n’avez pas. Mais que vous pouvez emprunter classiquement, en contrepartie d’un taux d’emprunt.

Par conséquent, le call loan vous permet d'acheter des actions à hauteur de 10 fois votre mise.

Gonflement artificiel du prix des actions

À titre individuel, c’est plutôt agréable. Avec un euro, vous en investissez 10. Imaginez que le cours de vos actions progresse de 50% et que vous engrangiez 15 $.

Vous n'avez ensuite plus qu’à rembourser votre call loan. Disons les 9  euros empruntés, ainsi que le taux (imaginons 10 %) soit 9,9 euros.

  • Vous dégagez un gain brut de 5,1 euros.
  • Soit un gain net de 4,1 dollars (en enlevant votre mise de départ de 1 dollar).

Avec un seul euro et une performance de 50 % sur le marché boursier (largement faisable à l’époque), vous multipliez votre investissement par plus de 4. C'est ce qu'on appelle un effet de levier.

Imaginez maintenant que vous offrez cette marge de manœuvre à tous les investisseurs

Vous obtenez un joli gonflement artificiel du prix des actions.

bulle spéculative 100 ans de dow jones

Conséquence :

  • L’indice Dow Jones à Wall Street connaît une progression extraordinaire, passant en 8 ans de 67 points à 380 points. Soit une hausse de 467 %, avec une nette accélération à partir de 1926 (call loan).

La bulle spéculative naît là où plus rien ne semble l’arrêter

Comment le prix des actions peut-il baisser ? Vous êtes sur un marché ultra haussier, dans lequel vous êtes sûr de gagner.

  • Vous empruntez 9 euros, pour acheter 10 fois plus d’actions entre 1926 et 1930.
  • Comme vous auriez acheté un bulbe de tulipe au même prix que celui d’une maison en 1630.

Simplement parce que vous auriez eu l’assurance de les revendre plus cher ensuite

La bulle spéculative apparaît quand plus rien ne semble l’arrêter. Lorsque plus personne ne s'attend à ce que le marché se retourne. Mais la certitude est la pire chose en bourse.

  • Entre 1926 et 1929, le système a tenu tant que le taux d’emprunt était inférieur au rendement des actions.
  • En 1929, plus rien ne semblait arrêter la spéculation sur les marchés boursiers.

Le système spéculatif s'est auto-entretenu pendant plusieurs années. Jusqu'à ce que le taux d'intérêts des call loan deviennent supérieurs aux gains que vous pouvez espérer dégager en investissant sur des actions, en fin 1929.

Éclatement de la bulle en octobre 1929

Au cours de l’année 1929, les investisseurs commencent à se rendre compte du début d’asphyxie dans laquelle l’économie américaine se trouve.

Une asphyxie par manque de capitaux. Ces derniers étant massivement dirigés vers les marchés financiers plutôt que vers l’économie réelle. L’inflexion de la croissance a conduit le marché à se tendre. Et la confiance à s’éroder.

Résultat : les taux d'intérêts ont augmenté. Et des millions de call loan sont devenus indésirables. En 3 mois, le Dow Jones reflue de 37 %.

De la spéculation financière à la crise économique

La suite fait partie de l'histoire. La crise de 1929 a un peu tout accumulé. Son krach est

  • d’une part l’expression d’un retour à la normale (krach spéculatif),
  • puis, ensuite, l’expression d’une crise économique, une profonde dépression comme nous n’en avons plus jamais connue.

Les marchés boursiers sont entraînés dans une spirale baissière infernale qui dure près de trois ans.

L’indice Dow Jones abandonnera jusqu’à 89 % de sa valeur avant la crise de 1929. De 380 à...42 points.

bulle spéculative explosion

Ce qu’on retient de 1929

Un château, ou plutôt un chapiteau.

bulle spéculative chaptiteau graphe 1929

On distingue :

  • Un premier écart (la bulle). Un écart net par rapport au réel. Une période où les cours de bourse ont augmenté beaucoup trop vite. Et ont devancé la progression long terme de l’économie réelle.
  • Et puis un deuxième écart (la dépression). Un autre écart bien net au réel. Une période où les cours de bourse ont baissé bien trop vite et sont passés sous la progression long terme de l’économie réelle.

bulle spéculative évolution du dow jones

Evolution du Dow Jones de bulles en éclatements, de la théorie à la réalité. Superposition troublante des deux graphiques (le théorique et le réel).

Les marchés financiers progressent en accélération et en rupture, plutôt qu’en ligne droite.

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