Qu'est-ce que le staking ?
Il existe deux moyens de valider les transactions d’une cryptomonnaie.
La Proof of Work (preuve de travail)
Elle nécessite d’effectuer des calculs informatiques de la façon la plus rapide possible, le premier mineur ayant validé le bloc empochant la récompense. C’est comme cela que fonctionne le Bitcoin. Mais cette technique consomme beaucoup d’électricité et nécessite des processeurs dédiés. De plus, elle coûte cher.
Par conséquent, une autre forme de validation est apparue.
La Proof of Stake (preuve d’enjeu, ou de participation)
Ici on part du principe que celui qui détient un montant important de la cryptomonnaie aura le pouvoir de valider les transactions. Et il aura intérêt à faire ce travail correctement. Dans le cas contraire, la crédibilité de la crypto s’effondrera et la valeur de son portefeuille avec.
Et pour ce travail, il touche également une récompense:
- des unités de cryptos créées pour l’occasion,
- plus les frais de transaction, comme pour le Bitcoin.
Cette méthode est considérée comme moins sûre que la preuve de travail. Mais elle s’impose compte tenu de son coût minime.
Par exemple, Ethereum va passer de la Proof of Work à la Proof of Stake avec la mise à jour Casper.
Pendant longtemps, la Proof of Stake était réservé aux gros détenteurs, des institutionnels ou des pools, ce qui excluait par définition les particuliers. C’est
justement ce qui est en train de changer.
Et c’est ce qu’on appelle le staking (jalonnement)
Désormais, le simple fait de posséder un peu de Neo (NEO), VeChain (VET), Stellar (XLM), Stratis (STRAT), etc. peut vous rapporter des intérêts (qui sont une part de la récompense offerte pour le Proof of Stake).
Et les sites qui proposent ce service sont les grandes plateformes d’échange comme Binance, Kraken ou Coinbase. C’est-à-dire des acteurs reconnus et de confiance.
Par ailleurs
Ledger le principal dispositif de stockage de cryptomonnaies dans le monde, propose également ce service, pour Tezos par exemple. On comprend que le succès soit fulgurant.
Générer des revenus passifs en détenant simplement des tokens est un produit d’appel incroyablement incitatif, nettement plus que le Livret A, qui rapporte 0,75 %!
Le staking constitue donc un nouveau type de placement à prendre en compte pour l’épargnant
Mais celui-ci doit bien considérer le taux d’intérêt lui-même et le cours de la crypto, qui peut s’effondrer.
Et on perdrait alors sur le capital ce que l’on a gagné avec les intérêts.
Il y a aussi la possibilité que Kraken, Binance ou Coinbase soient hackés ou tombent en faillite. Même si ce risque nous paraît tout de même très faible.
Dans le cadre d’un portefeuille de cryptomonnaies diversifié
Dans tous les cas, on peut recommander de mettre ses bitcoins sur une clé Ledger pour une sécurité optimale. Et de toute façon le bitcoin, qui fonctionne en Proof of Work, ne peut par définition pas offrir ce service.
Et on peut laisser ses Neo, VeChain, Tezos sur une plateforme dans ce service de staking (ou sur Ledger pour Tezos uniquement) afin qu’ils rapportent quelques intérêts toujours bons à prendre.
Mais on conseille d’acheter une cryptomonnaie aussi pour sa valeur fondamentale à long terme plus que pour le taux d’intérêt qu’elle offre
On peut même imaginer que des cryptomonnaies pas très sérieuses vont s’engouffrer sur ce créneau en proposant des taux d’intérêt très élevés, de façon à attirer les amateurs de staking, mais sans véritable valeur fondamentale, leur cours s’effondrera alors un jour, il faut le savoir.
Le passage prochain d’Ethereum du Proof of Work au Proof of Stake risque encore de booster ce service, ce qui devrait avoir un effet très positif sur le cours de l’ether, raison de plus pour le garder ou se renforcer.
Mon collègue Teeka Tiwari propose une publication dédiée au staking
Et aux autre formes pour générer des revenus avec la crypto, elle s'appelle : Revenu Crypto.