Le bout du tunnel ou la reprise en K

Reprise en K et bout du tunnel

Chers investisseurs, chers futurs investisseurs,

Comprendre les ficelles qui tirent les marchés aujourd’hui, c’est avoir un avantage sur lui.

La situation actuelle va vous paraître limpide, tant les choses se produisent et se reproduisent de la même manière depuis des mois.

reprise en k 2

La reprise en K

Vous commencez à la connaître.

La reprise en K : ou l’économie Darwinienne.

Une reprise que personne n’a vu arriver. Que personne n’a anticipée. Elle était pourtant évidente.

Car la crise sanitaire a eu un effet asymétrique sur l’économie : elle n’a pas affecté les secteurs de la même manière. Pire, elle en a épargné certains. Quand d’autres sombraient.

Un tri à sens unique

D’un côté, les entreprises qui engrangent les performances malgré le contexte. Elles en ont même profité. Je nomme les Tech’, les biotech’…

De l’autre côté, les entreprises massacrées. Des sociétés qui dégringolent, plongées à la fois dans l’inaction et dans le doute. Le doute face à l’ampleur de l’impact de la situation sur leurs opérations. Le doute quant à la fin de cette situation.

Conséquence : les investisseurs ont fait le tri.

En bourse aussi, la reprise en K

Les investisseurs, eux-aussi, ne jurent que par le K. En fait, ils l’ont fait naturellement. Aussi naturellement que la reprise en K pouvait l’être.

La barre montante du K, ce sont les “Growth”

Des sociétés qui sont achetées pour les bénéfices futurs qu’elles dégageront. Pas pour les bénéfices qu’elles dégagent aujourd’hui. Peu importe leur valorisation actuelle.

Avec le Covid, elles sont devenues des refuges au marasme ambiant depuis un an. TESLA, Microsoft…

Si vous regardez de plus près, ce sont toutes des tech’, sans exception.

La barre descendante du K, ce sont les “values”

Des sociétés qui sont vendues parce qu’elles sont en proie au doute sur leur futur. Le futur de leur business. Pas de chance, ces sociétés étaient déjà sous-valorisées avant le Covid.

Des sous-valorisations encore plus sous-valorisées

C’est assez instinctif. Qui achèterait une société de croisière actuellement ? Sans savoir quand les populations se presseront sur le quai des ports ?

Qui achèterait une compagnie aérienne maintenant ? Sans savoir quand les populations se presseront sur le tarmac des aéroports ?

Qui achèterait une société dans l’immobilier commercial actuellement ? Sans connaître ce qu’il adviendra de nos commerces et de nos bureaux ?

Le Covid est-il vraiment un accélérateur de tendance ? Ou un épiphénomène au sein de ce qu’on observait déjà, mais qui prend du temps ?

Non.

C’est l’heure de prendre les paris, et de se projeter vers l’avant.

0 0 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x