Introduction de la publication de Thomas Veillet d'août 2019 Le mois de juillet 2019 restera un mois mémorable dans les annales de la bourse. Mémorable parce que les records sont tombés, les 3'000 sur le S&P500 ont été atteints, les 8'000 sur le Nasdaq et les 27'000 sur le Dow Jones aussi. C’était clairement moins euphorique en Europe, mais Mais juillet 2019 restera également dans les mémoires parce que la Réserve Fédérale Américaine a baissé les taux pour la première fois depuis 11 ans. Alors oui, on peut se demander si ça n’était pas contraint et forcé, mais le résultat est là ; Trump a obtenu ce qu’il voulait à force de manipulations économiques. Powell a fini par craquer – sans grande conviction – et visiblement ça ne suffit pas au Président, puisqu’il continue à mettre la pression via le concept de guerre économique en taxant encore un peu plus les Chinois qui ne vont pas assez vite à son goût. Juillet aura également vu le retour des publications trimestrielles. Elles ne sont pas encore terminées, mais à mi-chemin on peut déjà dire que c’était moins pire. Moins pire c’est le terme qui convient pour qualifier cette saison des résultats, puisque à Il faut clairement reconnaître que si l’on regarde avec beaucoup de recul, la croissance des résultats n’est pas fabuleuse, voir même pas terrible, mais comme entre le dernier trimestre (le Q1) et celui-ci, les attentes ont tellement été revues à la baisse, la surprise est plutôt bonne. C’est d’ailleurs la conjonction de cela et des espoirs de baisse des taux qui aura été le déclencheur de tous ces nouveaux records. Donc, si l’on fait le bilan de ce mois, on se rend compte que les chiffres des entreprises sont bons mais empiriquement pas si terribles. On a aussi vu que l’Europe n’est pas dans le même état et qu’elle attend désespérément une intervention de SA banque centrale à elle et pas qu’avec des mots, mais en même temps, on se demande bien ce que Draghi peut faire. Sans compter qu’aux USA nous sommes toujours en mode « inversion de courbe » et, comme mentionné plus tôt dans l’année ; c’est tout simplement un signal de récession à venir. Bref, l’ambiance est tout de même étrange et on entend souvent dire qu’on n’a jamais vu une situation pareille. Je ne sais franchement pas comment tout ça va se terminer, mais une chose est certaine ; il va falloir que l’on retrouve nos esprits un jour, parce que objectivement, ce qui se passe en ce moment n’a plus beaucoup de sens. En ce milieu d’été, alors que les volumes se réduisent et que les angoisses augmentent, le temps est peut-être venu de méditer et de réfléchir sur ce qui se passe, calmement. Nous allons donc passer en mode « tour d’horizon », reprendre point par pont ce qui se passe, se remettre les idées au clair, histoire d’être prêts pour la rentrée de septembre, puisque c’est aussi la saison de krachs boursiers et qu’on ne manquera pas de nous en parler.Marché de tous les records ?
visiblement, on a les banques centrales qu’on mérite et les gouvernements qui vont avec.Le trimestre n’est pas extraordinaire, mais pas si mal non plus
force d’avoir anticipé une catastrophe, les « bonnes surprises » sont légion et force est de constater que l’on ne s’en sort pas si mal.Marché de tous les records ? Le Bilan
L’économie US va bien et qu’il est tout de même extrêmement difficile de justifier une baisse des taux avec les données que nous possédons, mais la volonté politique et/ou la volonté de Trump aura vaincu et le mois d’août pourrait voir le scénario se répéter.
Et puis du côté des taux, c’est toujours la catastrophe, puisqu’en Europe il y a de plus en plus d’obligations gouvernementales qui sont en négatifs – à commencer par le 2 ans italien, ce qui est la chose la plus incroyable de l’année – il y a six
mois on parlait de faillite du gouvernement italien et aujourd’hui, les investisseurs sont tellement désespérés de parquer leur cash qu’ils sont prêts à payer le gouvernement de la botte pour leur prêter de l’argent. On est en plein conte de fées.Le changement