PER & PEG : Price Earning Ratio vs Price Earning Growth
Chers investisseurs, chers futurs investisseurs,
Il y a quelques temps, je vous parlais de l’importance de savoir calculer le PER (Price Earning Ratio) d’une entreprise.
Le PER est un formidable outil qui permet :
- d’analyser si une entreprise est sous-évaluée ou surévaluée
- de comparer des entreprises appartenant au même secteur d’activité.
De manière générale :
- un PER inférieur à 15 indique qu’une entreprise est sous évaluée
- un PER supérieur à 25 indique qu’il faut faire attention, et que l’entreprise est probablement surévaluée.
Calculer le PER d’une entreprise peut donc vous aider dans vos choix d’investissement.
Mais attention
La meilleure façon d’analyser une entreprise dans son ensemble, c’est de prendre en compte plusieurs indicateurs et de les recouper.
On ne peut pas prendre le PER comme règle absolue.
Si tout le monde suivait le PER
Si tout ne tenait qu’au PER, tout le monde investirait dans les entreprises intéressantes… et il n’existerait plus “d’oublis de marché” ou d’entreprises sous-évaluées.
En fait, le PER pourrait même vous faire passer à côté d’une opportunité.
Je vous explique.
Le PEG à la rescousse
Le PEG (Price Earnings to Growth) a été créé pour combler les imperfections du PER.
Comme dit plus haut, un PER supérieur à 25 signifie généralement qu’une entreprise est sur-évalué.
A l’instant T.
On ne prend pas en compte les résultats futurs de l’entreprise.
Et comme les marchés financiers aiment anticiper…on passe à côté de la majeure partie de l’explication d’un prix en bourse.
Pour rappel, le calcul du PER est le suivant : capitalisation / bénéfice net
Prenons l’exemple d’une entreprise qui est sur le point de sortir un produit révolutionnaire.
Elle ne produit pas encore de bénéfice. Elle est peut être même en perte.
Le calcul du PER est dans ce cas impossible (on obtiendrait un PER négatif dans ce cas).
Pourtant, notre entreprise est sur le point de commercialiser un produit qui va disrupter son marché.
Tout le monde le sait, ce qui fait mécaniquement augmenter son prix…et donc sa capitalisation
La logique voudrait que si la société fait un tout petit bénéfice à l’heure actuelle, son PER serait très très élevé… et donc qu’acheter des actions de cette entreprise est une mauvaise idée.
Mais c’est faux.