Investir à Noël ? Une semaine de repos et de méditation avant la dernière ligne droite de fin d’année Morningbull de la Semaine 51 – 2020 Au dessus du fait d'investir à Noël, si l’on devait résumer la semaine en quelques mots, je dirais qu’il faudra encore utiliser le mot vaccin et le mot COVID. Le premier fait son chemin et le second continue d’afficher des scores monumentaux. On retiendra aussi le mot « stimulus », puisque là aussi, on fait beaucoup de bruit, mais rien ne bouge. Pour finir, on pourra noter le mot « Lagarde » qui ira de pair avec BCE. Sans oublier Tesla, parce qu’une semaine de bourse sans Tesla, ça ne serait pas une vraie semaine de bourse. Et n’oublions pas le BREXIT. Graphique du SOX – Source : Tradingview.com Le vaccin de Pfizer/BioNTech a donc commencé à être injecté en Angleterre et il a été approuvé ce week-end aux États-Unis. Cette semaine nous devrions voir les premières injections arriver dans le pays de Joe Biden et Kamala Harris. C’est sûrement une sorte soulagement, mais rien n’est encore gagné et nous n’avons pas encore assez de recul pour voir ce que tout cela va donner. Mais peu importe. Wall Street a déjà anticipé le rebond économique de ces 24 prochains mois. Il ne restera plus qu’à attendre que cela reparte pour de bon et pour de vrai. Mais en attendant, cela nous permet de maintenir un certain vent d’optimisme qui nous avait déjà touché lors de l’annonce de la découverte des vaccins et qui semble se maintenir. Le vaccin de Moderna n’a pas encore été autorisé, mais ça ne saurait tarder. La compagnie a déclaré ce week-end qu’elle pourrait livrer son vaccin avant la fin de l’année en cas de besoin. Besoin il y aura, au vu des chiffres du COVID aux USA. Mais vu l’engouement pour la vaccination d’une partie non négligeable de la population, on a l’impression que ce n’est pas encore gagné. Mais l’espoir est là. Le cadeau de Noël qui nous attend sera probablement l’autorisation de Moderna dans les jours à venir. Il est impossible de parler de la semaine dernière sans revenir sur les chiffres du COVID. Malheureusement, alors que les indices flirtent avec les plus hauts de tous les temps, les chiffres de la maladie continuent de battre des records. Les contaminations journalières dépassent régulièrement les 200'000 personnes, le nombre de morts est passé à plus de 3'000 par jour. Ce qui correspond à un 11 septembre par jour, chaque jour aux USA. Les hôpitaux sont surchargés selon les chiffres publiés par le gouvernement et il n’y a pas d’amélioration. Certains États sont à moitiés confinés et les chiffres économiques publiés récemment démontrent que l’économie est en panne et que l’emploi ne va pas bien. Pendant ce temps, Wall Street continue de monter en anticipant le fait que ça ira mieux. Que ça ira mieux un jour. Reste à savoir quand. La semaine dernière aura aussi été marquée par le soutien affiché de la Banque Centrale. La banque de Madame Lagarde a donc annoncé par sa voix, qu’ils allaient ressortir le chéquier pour réinjecter encore du cash dans l’économie via des rachats de dettes. La nouvelle était plutôt bonne, mais en fin de semaine le Premier Ministre Britannique a annoncé que le dernier deal en date sur le BREXIT avait plus de chance de capoter qu’autre chose. Il faut reconnaître que le deal au sujet du BREXIT n’intéresse pas grand monde en général. La plupart des intervenants du monde merveilleux de la finance n’en n’a pas grand-chose à faire. Sans compter que personne n’a encore vraiment compris les tenants et les aboutissants de la chose. Toujours est-il que lorsque nous avons des semaines aussi déprimantes, on se raccroche à ce qu’on peut. Vendredi dernier, le DAX nous a donc offert sa plus forte baisse depuis un bon moment. L’indice allemand terminait au plus bas de la semaine. Il se raconte aussi que Madame Lagarde a doublé sa dose d’antidépresseurs et au passage, il serait bon de prendre des cours pour savoir exactement à quoi sert ce foutu BREXIT et où il nous mène. Mais entre deux, Pfizer/BioNTech ont reçu leur approval. "Il faut que cela soit fait avant qu'ils ne rentrent chez eux", a déclaré Joe Biden lors d'un point de presse virtuel vendredi. "Des millions et des millions d'Américains ne peuvent tout simplement pas attendre plus longtemps." Alors que les clowns du gouvernement US semblaient « à bout touchant » pour régler leur histoire de Stimulus, c’est à nouveau parti en vrille. Il a été repoussé à la semaine qui arrive. Le problème c’est qu’en théorie, ils devraient partir en vacances de Noël dès mercredi. Parce qu’il est vrai qu’ils bossent comme des fous depuis des mois et la fatigue se fait sentir. On s’autorise à penser que s’ils sont proches de quelque chose, on pourra repousser la date des vacances. Graphique du S&P500 – Source : Tradingview.com Pendant ce temps, des montagnes d’Américains sont dans une détresse financière monstrueuse et les choses ne bougent pas. Un stimulus pressant est devenu urgent et les politiques semblent n’en n’avoir plus grand-chose à faire, maintenant qu’ils ont confirmé leurs postes et que les vacances approchent. En conclusion de cette semaine, l’effet vaccin et les espoirs de reconstruction économique continuent de faire leur travail, mais on sent que ça devient quand même de plus en plus difficile. La prudence reste de mise et sans « grandes nouvelles » ces prochains jours, on va commencer à s’impatienter et à vouloir voir un peu plus des promesses en ce qui concerne l’économie. Une fois n’est pas coutume, nous allons commencer par les performances de la semaine : Cela nous permet donc d’aller directement dans le vif du sujet : nous avons vécu une semaine de pause. Une semaine où l’on s’est regardé dans le blanc des yeux en se demandant ce qu’on allait bien pouvoir faire. Honnêtement et pour être franc avec vous, la semaine qui vient de s’écouler ne nous aura pas apporté grand-chose. Nous avons surtout pris du temps pour ne rien faire. Lorsque l’on regarde le tableau et que l’on voit que : - le Dow Jones termine la semaine en hausse de 0.16%, - S&P500 recule de 0.13%, - le Nasdaq de 0.23%, - l’indice des semi-conducteurs, mon ami le SOX, connu pour sa grande volatilité, termine seulement à 1% sur la semaine, L’on peut se demander si on n’aurait pas mieux fait d’aller faire les courses de Noël en début de semaine et décorer le sapin le reste de la semaine, histoire que tout soit prêt pour le 24 décembre. Au dessus du fait d'investir à Noël, si l’on devait résumer la semaine en quelques mots, je dirais qu’il faudra encore utiliser le mot vaccin et le mot COVID. Le premier fait son chemin et le second continue d’afficher des scores monumentaux. On retiendra aussi le mot « stimulus », puisque là aussi, on fait beaucoup de bruit, mais rien ne bouge. Pour finir, on pourra noter le mot « Lagarde » qui ira de pair avec BCE. Sans oublier Tesla, parce qu’une semaine de bourse sans Tesla, ça ne serait pas une vraie semaine de bourse. Et n’oublions pas le BREXIT. Graphique du SOX – Source : Tradingview.com Le vaccin de Pfizer/BioNTech a donc commencé à être injecté en Angleterre et il a été approuvé ce week-end aux États-Unis. Cette semaine nous devrions voir les premières injections arriver dans le pays de Joe Biden et Kamala Harris. C’est sûrement une sorte soulagement, mais rien n’est encore gagné et nous n’avons pas encore assez de recul pour voir ce que tout cela va donner. Mais peu importe. Wall Street a déjà anticipé le rebond économique de ces 24 prochains mois. Il ne restera plus qu’à attendre que cela reparte pour de bon et pour de vrai. Mais en attendant, cela nous permet de maintenir un certain vent d’optimisme qui nous avait déjà touché lors de l’annonce de la découverte des vaccins et qui semble se maintenir. Le vaccin de Moderna n’a pas encore été autorisé, mais ça ne saurait tarder. La compagnie a déclaré ce week-end qu’elle pourrait livrer son vaccin avant la fin de l’année en cas de besoin. Besoin il y aura, au vu des chiffres du COVID aux USA. Mais vu l’engouement pour la vaccination d’une partie non négligeable de la population, on a l’impression que ce n’est pas encore gagné. Mais l’espoir est là. Le cadeau de Noël qui nous attend sera probablement l’autorisation de Moderna dans les jours à venir. Il est impossible de parler de la semaine dernière sans revenir sur les chiffres du COVID. Malheureusement, alors que les indices flirtent avec les plus hauts de tous les temps, les chiffres de la maladie continuent de battre des records. Les contaminations journalières dépassent régulièrement les 200'000 personnes, le nombre de morts est passé à plus de 3'000 par jour. Ce qui correspond à un 11 septembre par jour, chaque jour aux USA. Les hôpitaux sont surchargés selon les chiffres publiés par le gouvernement et il n’y a pas d’amélioration. Certains États sont à moitiés confinés et les chiffres économiques publiés récemment démontrent que l’économie est en panne et que l’emploi ne va pas bien. Pendant ce temps, Wall Street continue de monter en anticipant le fait que ça ira mieux. Que ça ira mieux un jour. Reste à savoir quand. La semaine dernière aura aussi été marquée par le soutien affiché de la Banque Centrale. La banque de Madame Lagarde a donc annoncé par sa voix, qu’ils allaient ressortir le chéquier pour réinjecter encore du cash dans l’économie via des rachats de dettes. La nouvelle était plutôt bonne, mais en fin de semaine le Premier Ministre Britannique a annoncé que le dernier deal en date sur le BREXIT avait plus de chance de capoter qu’autre chose. Il faut reconnaître que le deal au sujet du BREXIT n’intéresse pas grand monde en général. La plupart des intervenants du monde merveilleux de la finance n’en n’a pas grand-chose à faire. Sans compter que personne n’a encore vraiment compris les tenants et les aboutissants de la chose. Toujours est-il que lorsque nous avons des semaines aussi déprimantes, on se raccroche à ce qu’on peut. Vendredi dernier, le DAX nous a donc offert sa plus forte baisse depuis un bon moment. L’indice allemand terminait au plus bas de la semaine. Il se raconte aussi que Madame Lagarde a doublé sa dose d’antidépresseurs et au passage, il serait bon de prendre des cours pour savoir exactement à quoi sert ce foutu BREXIT et où il nous mène. Mais entre deux, Pfizer/BioNTech ont reçu leur approval. "Il faut que cela soit fait avant qu'ils ne rentrent chez eux", a déclaré Joe Biden lors d'un point de presse virtuel vendredi. "Des millions et des millions d'Américains ne peuvent tout simplement pas attendre plus longtemps." Alors que les clowns du gouvernement US semblaient « à bout touchant » pour régler leur histoire de Stimulus, c’est à nouveau parti en vrille. Il a été repoussé à la semaine qui arrive. Le problème c’est qu’en théorie, ils devraient partir en vacances de Noël dès mercredi. Parce qu’il est vrai qu’ils bossent comme des fous depuis des mois et la fatigue se fait sentir. On s’autorise à penser que s’ils sont proches de quelque chose, on pourra repousser la date des vacances. Graphique du S&P500 – Source : Tradingview.com Pendant ce temps, des montagnes d’Américains sont dans une détresse financière monstrueuse et les choses ne bougent pas. Un stimulus pressant est devenu urgent et les politiques semblent n’en n’avoir plus grand-chose à faire, maintenant qu’ils ont confirmé leurs postes et que les vacances approchent. En conclusion de cette semaine, l’effet vaccin et les espoirs de reconstruction économique continuent de faire leur travail, mais on sent que ça devient quand même de plus en plus difficile. La prudence reste de mise et sans « grandes nouvelles » ces prochains jours, on va commencer à s’impatienter et à vouloir voir un peu plus des promesses en ce qui concerne l’économie. Le vaccin avance
Le COVID avance aussi, encore et toujours
L’Europe, la Banque Centrale, Christine Lagarde et le BREXIT qui fout tout par terre
Le Stimulus fantôme
Le vaccin avance
Le COVID avance aussi, encore et toujours
L’Europe, la Banque Centrale, Christine Lagarde et le BREXIT qui fout tout par terre
Le Stimulus fantôme
Investir à Noël ? Que va-t-on regarder cette semaine ?
- Les États américains commenceront à recevoir des vaccins lundi
- Record de cas et de décès aux États-Unis vendredi dernier – ce qui pourrait peser sur le moral
- Les législateurs ne parviennent toujours pas à se mettre d'accord sur un paquet d'aides fiscales
- La rotation cyclique n'est pas claire mais elle existe quand même
- Les premiers vaccins seront administrés "en moins de 24 heures", selon Trump.
Cependant, les législateurs n'ont pas mentionné le programme d'aide fiscale COVID, qui a fait chuter les marchés pendant des semaines. Il faut donc s'attendre à ce que la volatilité des marchés se poursuive en raison des revirements rapides de sentiments, entre les espoirs de disponibilité des vaccins et le pessimisme quant à la hausse des cas de coronavirus dans le monde. Ainsi qu'à l'augmentation des décès qui continueront de peser sur l'économie mondiale.
Le temps presse pour l'adoption de nouvelles mesures de relance budgétaire aux États-Unis en 2020, alors que l'année touche à sa fin et que les vacances approchent rapidement. Les partis du Congrès se heurtent une fois de plus à un mur de briques. Même avec le plan réduit de 900 milliards de dollars, cette fois sur le conflit concernant la responsabilité des employeurs en matière de virus. Chaque fois que les négociations semblent sur le point de s'achever, un nouvel obstacle semble se dresser.
Dans le même temps, les cas de coronavirus continuent de se multiplier aux États-Unis, tandis que la disponibilité des lits d'hôpitaux diminue. De plus, la semaine prochaine, le taux de mortalité par COVID aux États-Unis atteindra probablement 300 000, et des millions de personnes ont déjà été testées positives pour le virus.
En conclusion : 5 choses à surveiller cette semaine
La campagne américaine de vaccination COVID qui démarre
Les premières doses du vaccin développé par Pfizer et son partenaire allemand BioNTech seront livrées lundi à 145 endroits aux États-Unis, marquant un tournant dans la pandémie qui a tué plus de 295 000 Américains.
Les travailleurs de la santé et les personnes âgées dans les établissements de soins de longue durée devraient être les principaux bénéficiaires d'une première série de 2,9 millions de doses.
L'impasse du Stimulus
Les investisseurs sont impatients de savoir si d'autres mesures de relance budgétaire sont prévues, car la recrudescence des cas de virus entraîne de nouvelles mesures de confinement et des fermetures d'entreprises dans de nombreux États américains.
Mais le Congrès a manqué une autre échéance, vendredi, pour présenter un nouveau paquet d'aides fiscales visant à relancer l'économie. Le Sénat a plutôt adopté une prolongation provisoire du financement public afin de donner plus de temps aux législateurs pour élaborer un programme de dépenses plus important, notamment pour lutter contre le COVID.
Réunion de la Fed
La Fed doit tenir sa dernière réunion de politique monétaire de 2020 dans un contexte de reprise économique hésitante.
Le rapport américain sur l'emploi pour le mois de novembre a souligné une perte d'élan sur le marché du travail et les dernières données sur les demandes d'allocations chômage ont atteint leur plus haut niveau depuis septembre, dans un contexte de nouvelles mesures de confinement pour freiner la propagation du virus.
Tesla va rejoindre le S&P 500
Tesla rejoint le S&P 500 vendredi et les investisseurs anticipent une transaction épique de plus de 50 milliards de dollars sur les actions des constructeurs de voitures électriques dans les minutes précédant la clôture. Alors que les fonds indiciels ajustent leurs positions pour correspondre au regain de l'indice de référence.
L'ajout de Tesla à l'indice de référence le plus suivi de Wall Street obligera les fonds indiciels à acheter ses actions. Et ainsi, vendre simultanément des actions d'autres composantes du S&P 500. La valeur boursière de Tesla s'élève à environ 600 milliards de dollars, et ses actions ont augmenté de 600 % depuis le début de l'année.
Les actions de Tesla ont fait un bond de 50 % depuis novembre, date de l'annonce de son lancement. Il s'agit de la société automobile la plus importante au monde. Pourtant, sa production ne représente qu'une fraction de celle de ses rivaux Toyota, Volkswagen et General Motors.
Les fonds actifs, dont beaucoup ont évité Tesla, doivent maintenant décider du montant à posséder, le cas échéant. Chez JP Morgan on estime que Tesla est DRAMATIQUEMENT surévaluée.
Brexit et la Banque d'Angleterre
Les négociations du Brexit sont entrées en prolongation dimanche, avec une sortie chaotique de l'Union Européenne pour la Grande-Bretagne. D'ailleurs la période de transition se terminera le 31 décembre, ce qui semble de plus en plus probable.
Le Premier ministre Boris Johnson a déclaré qu'il y a "une forte possibilité" que la Grande-Bretagne et l'UE ne parviennent pas à conclure un accord commercial.
En l'absence d'accord d'ici la réunion de jeudi, la BoE devra se concentrer sur les risques accrus pour l'économie. Ainsi, éventuellement, ouvrir les portes à une plus grande stimulation et à des taux d'intérêt inférieurs à zéro. Lorsque les responsables politiques de la BoE ont annoncé une augmentation de 150 milliards de livres sterling des mesures de relance le mois dernier, ils n'ont probablement pas prévu d'agir à nouveau dans un avenir proche.
On espère donc que la semaine à venir sera plus « passionnante » que celle qui vient de se terminer. Par ailleurs, l’approche de Noël n’offre pas de garantie et l’on pourrait continuer à « s’endormir sur nos écrans de trading durant la semaine.
Excellente semaine à tous et à lundi prochain.
Les réponses à vos questions sont traitées, dans leur globalité, dans le Podcast de la semaine du Morningbull Plus.