Introduction de la publication de Thomas Veillet de août 2020 « Mes titres préférés pour investir dans l’Intelligence Artificielle » On a eu presque peur mais en fait, ça va. Au début du mois de juillet LA grosse préoccupation, c’était le retour de la seconde vague du COVID19 ou alors est-ce que c’était plutôt l’arrivée de la saison des résultats trimestriels qui allait mettre tout le monde d’accord ? Difficile de faire le tri, mais disons que tout au long du mois, nous avons commencé à nous inquiéter du fait qu’il pourrait y avoir une seconde vague en Europe et sur le fait que la situation semblait totalement hors de contrôle dans des pays comme les USA et le Brésil (par exemple). Mais il n’aura pas fallu bien longtemps pour se rendre compte que l’investisseur moyen se moque totalement de la pandémie, puisque l’investisseur moyen ne tombe jamais malade, parce qu’il fabrique déjà des anticorps et que, si ça se trouve, il a déjà découvert un vaccin personnel à base de tisane de verveine et de whisky japonais au fond de sa cave. Une fois que nous eûmes pris conscience du fait que le nombre de contaminés et le nombre de morts faisaient partie des informations inintéressantes pour les bourses mondiales, il fût temps de passer à autre chose : l’Euphorie technologique. L’Euphorie technologique est un truc que l’on a inventé à l’aube de ce siècle, lorsque les intervenants traitaient encore à coup de hurlement autour d’une table et où le concept de « plateforme de trading » ou de « bourse électronique » n’était qu’une vague esquisse d’un futur-proche. Un peu comme lorsque le film « Retour vers le Futur » imaginait qu’en 2015 les voitures voleraient et les skateboards aussi. Pourtant pour les bourses, ça s’est réalisé. Pour les voitures, elles sont devenues électriques et on a rajouté des moteurs électriques aux skateboards et c’est devenu des « trottinettes » - moyen de transport fréquemment utilisé par des hommes à la pilosité fort développée en-dessous du nez. Non, visiblement ma sœur Anne ne voit rien venir, mais bien des experts n’ont eu de cesse – durant ce mois de juillet – de nous rappeler que la fin était proche et qu’il fallait se préparer au pire. Ce qui est assez facile à dire parce que vu l’altitude, il y a quand même plus de chances que ça baisse que de chances que ça monte encore – bien que ça soit surtout une question de point de vue. Mais même si les corbeaux furent régulièrement de sortie durant tout le mois, nous sommes tout de même parvenus à battre des records dans tous les sens sur le Nasdaq et sur la plupart de ses gros composants – battre des records à tel point que nous nous sommes retrouvés dans une situation proche de ce que nous avions vécu en l’an 2000. Pour ceux qui n’étaient pas là en l’an 2000, il faut tout de même savoir qu’en ces temps-là, tout ce qui était une boîte qui faisait de l’internet était supposer révolutionner le monde. Et il n'était pas encore question d'investir dans l'intelligence artificielle. N’importe quel type qui démarrait un business de point-com dans son garage était supposé devenir milliardaire en quelques semaines. Certains ont persisté – et d’autres – comme Jeff Bezos sont devenus les nouveaux seigneurs de la technologie, du monde et de la terre entière. Et bien aujourd’hui, ça recommence, mais c’est différent. Mais d’abord, où en sommes-nous ? Graphique du Nasdaq – Source : Tradinview.com Comme nous pouvons le voir sur le chart du Nasdaq ci-dessus, tout se passe bien. Le mois ne se termine pas au plus haut de tous les temps, mais grâce à Apple et ses amis qui ont publié des chiffres fantastiques, l’indice technologique termine proche de ses niveaux records. On notera tout de même le canal descendant qui laisse supposer que nous sommes proche d’un top majeur sur l’indice. Il semble d’ailleurs évident qu’un des challenges du mois de juillet sera de voir si l’on peut repartir au plus haut de tous les temps. Dans le cas contraire, la communauté déprimée des bears pourrait revenir à la charge. Il faut dire que malgré un mois spectaculaire, bon nombre d’analystes sont négatifs et continuent de penser que l’économie est au plus mal – chose qui est corroborée par des chiffres immondes au niveau du PIB. Ces oiseaux de mauvais augure finiront-ils par avoir raison ? Certainement… mais la question est de savoir quand. On ne va pas se mentir, ça ne va pas bien. L’économie est au fond du gouffre et bien malin qui pourra nous dire comment elle pourrait repartir. Il est vrai que les gouvernements ont continué à donner de l’air aux marchés durant ce mois d’été, mais ils ont donné de l’air aux marchés. Pas à l’économie réelle. Le principe des plans de sauvetages et autres stimulus sont censés dynamiser les économies et ensuite les bourses devraient monter parce qu’elles se rendent compte que finalement ça ne va pas si mal. Principe de base qui est complètement inversé, puisque depuis des mois les bourses montent alors que les économies restent au fond du trou complètement détruites par les conséquences du COVID19. Pour le moment, nous sommes au plus haut de tous les temps parce que l’on anticipe une reprise en V. Mais ce V commence à ressembler de plus en plus à un U … tout en espérant que l’on ne se trouve pas dans un L qui ne viendra jamais. Mais assez d’alphabet… Toujours est-il que même si l’économie ne fait rien et reste collée au fond du panier – si l’on en croit les chiffres – il y a tout de même un groupe de sociétés qui caracolent en tête des charts et qui ne veulent plus s’arrêter de monter. Il est vrai que lorsque l’on contemple leurs chiffres trimestriels, on peut se demander si ce n’est pas eux qui ont inventé le COVID19 en laboratoire. De plus, la situation semble tellement leur profiter. En fin de mois de juillet nous avons donc eu la joie d’assister à la saison de chiffres trimestriels. Par ailleurs, il faudra retenir que nous avons eu à boire et à manger. Si l’on observe les chiffres du trimestre, on se rend rapidement compte qu’il y a deux catégories de sociétés : celles qui en ont pris plein la figure à cause du COVID et celles qui ont (presque) bénéficié de la présence du COVID. Si l’on fait le bilan des chiffres du second trimestre, on peut par exemple se rendre compte que rien qu’en France les sociétés du CAC40 ont perdu près de 23 milliards durant le second trimestre. On notera au passage Air France-KLM qui se sont fait défoncer et Renault qui ont fait le pire trimestre de leur histoire avec une perte abyssale de 7.3 milliards. Pour ce qui est d’Air France KLM, je tiens à préciser que j’ai repris l’avion pour la première fois depuis le mois de février. Eh bien je peux vous dire que quand on voit ce que l’on vit en avion et l’ambiance qui règne dans les aéroports, je ne suis pas près d’y retourner. D’ailleurs pour alléger un peu ce discours déprimant. Mais ce n’est pas tout, La crise économique consécutive à la pandémie de Covid-19 s’est confirmée, dans les résultats semestriels de nombreuses grandes entreprises. Pour la quasi-totalité d’entre elles, les résultats financiers publiés ce jour sont dans le rouge. On notera un chiffre d’affaire en baisse de 55% chez Hermès. Le chiffre d’affaires de Danone a reculé de 8,3 %, plombé par la chute des ventes d’eaux en bouteille dans les bars et les restaurants à l’arrêt en raison de la pandémie. ArcelorMittal a enregistré une perte nette de 559 millions de dollars au deuxième trimestre, pour des ventes de 11 milliards de dollars, en baisse de 43 %, la faute à une demande qui s’effondre littéralement. VW a annoncé avoir enregistré une perte de 1.4 milliards d’euros et la boîte à vitesse de ma Golf personnelle est en train de partir en vrille. Ce qui est, peut-être, pire que le résultat financier du géant allemand qui annonce également un chiffre d’affaire en baisse de 23%. Chez EDF, c’est 700 millions de pertes. Le groupe de matériaux de construction Saint-Gobain est passé dans le rouge au premier semestre, avec une perte nette de 434 millions d’euros. Le spécialiste de l’affichage JCDecaux a vu son chiffre d’affaires plonger de 41,6 % au premier semestre, alors que partout dans le monde les rues, gares et aéroports se vidaient de populations appelées à rester chez elles. Avec une perte nette de 254,9 millions d’euros au premier semestre, le groupe publie « les résultats financiers les plus pourris de son histoire Lagardère est dans le rouge, la SNCF perd 2.4 milliards. Et la liste n’en finit pas. Airbus, Total, Royal Dutch – c’est tout simplement un trimestre catastrophique. La bonne nouvelle c’est que cela semble difficile d’imaginer pire le trimestre suivant et il y aura donc une amélioration, depuis on espère.Investir dans l’Intelligence Artificielle et la technologie
Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu pas ce krach venir ?
Les entreprises "point-com"
Plus qu’évident que ça ne va pas
C’est le principe de baseMerci les gros
Mais d’abord les perdants
Pour les grandes entreprises
Les matériaux de construction
Pourquoi et comment investir dans l'intelligence artificielle ?
Facebook a annoncé une croissance des revenus la plus lente depuis son introduction en bourse en 2012, mais a tout de même dépassé les estimations des analystes.
Son action a augmenté de plus de 6% en after close le 30 juillet et le lendemain, le titre terminait au plus haut de tous les temps.
Facebook a déclaré que la croissance de ses utilisateurs reflétait un engagement accru de la part des consommateurs qui passent plus de temps à la maison, bien que, à mesure que les économies s'ouvrent, cela commence à changer.
La société enregistre également des revenus par utilisateur supérieurs aux attentes, ce qui montre qu'elle continue d'avoir un grand pouvoir de tarification en ce qui concerne la publicité des grandes marques sur le site et ce malgré les boycotts annoncés par plusieurs grandes sociétés dans la mouvance du « black lives matter ».
Facebook est en hausse de 14% sur l’année – ce qui est nettement au dessus de la performance du S&P500.
Là aussi, c’est encore un record historique, la firme à la pomme termine également au plus haut de tous les temps après la publication de ses chiffres et l’annonce d’un split par 4 de son titre pour qu’il soit plus « abordable » pour les investisseurs.
Apple a annoncé jeudi un trimestre historiquement solide, avec un chiffre d'affaires de 59,7 milliards de dollars et une croissance à deux chiffres de ses segments de produits et services, pulvérisant les estimations des analystes dans une période profondément affectée par la pandémie de coronavirus.
Apple a connu des fermetures généralisées de magasins au cours du trimestre, en particulier aux États Unis, mais a vanté à la fois les
tendances du travail à domicile et les fortes ventes en ligne comme stimulant les opérations globales.
La société a refusé de publier des prévisions pour le deuxième trimestre consécutif, en raison de l'incertitude liée à la pandémie, mais le directeur financier d'Apple, Luca Maestri, a déclaré lors d'une discussion avec des analystes que la société s'attend à ce que la fourniture d'iPhone à l'automne soit retardée de quelques semaines.
Apple publie généralement de nouveaux iPhones fin septembre, mais la pandémie de coronavirus a perturbé leurs plans et presque interrompu les voyages d'affaires.