Cette fois une IA peut détecter le cancer
En parlant d'IA impressionnante...
Des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont développé une nouvelle forme d'IA capable de diagnostiquer les patients atteints de mélanome.
Il s'agit de la forme de cancer la plus courante aux États-Unis. Et il est responsable de plus de 70 % de tous les décès liés au cancer de la peau dans le monde.
L'IA a été développée à l'aide de réseaux neuronaux convolutifs profonds (DCNN). Cette technologie fonctionne avec la vision par ordinateur pour cartographier les lésions cutanées des patients. L'IA analyse ces lésions pour déterminer celles qui pourraient être cancéreuses.
Saut numérique en cours dans le secteur de la santé...
Ce n'est pas une mince affaire. Il est très difficile de déterminer avec une certitude absolue si un grain de beauté, une bosse ou une lésion ne sont pas cancéreux. Cette image montre clairement, comment l'IA parvient à détecter le cancer :
Comme on peut le voir, chaque tache semble assez similaire à l'œil nu. Mais l'IA peut effectuer une évaluation plus approfondie pour mettre en évidence les lésions les plus susceptibles d'être cancéreuses. Un médecin peut alors effectuer une biopsie ou une analyse plus poussée des taches mises en évidence par l'IA.Il s'agit d'un phénomène qui peut avoir un impact immédiat sur des millions de vies.
Des millions de vie pourrait être sauvé
Rien qu'aux États-Unis, un Américain sur cinq développera un cancer de la peau avant l'âge de 70 ans. Et 9 500 personnes se voient diagnostiquer un cancer de la peau chaque jour. Il s'agit d'un cancer très répandu.
Pourtant, lorsqu'il est détecté à un stade précoce, le taux de survie à cinq ans pour le mélanome est de 99 %. C'est pourquoi ce développement est si important.
Et je dois souligner que ce type de tâche complexe est excellent pour l'IA. À chaque diagnostic de mélanome, l'IA améliore sa précision et sa fiabilité. En d'autres termes, elle apprend sur le tas.
C'est encore un autre exemple de la façon dont l'IA progresse rapidement. C'est aussi une preuve supplémentaire qu'un bond numérique est en train de se produire dans le secteur des soins de santé.