Encore une autre application de CRISPR…

Une nouvelle percée pour la technologie CRISPR

Nous terminons aujourd’hui avec une autre percée dans le monde de la technologie d’édition génétique CRISPR. Il semble que nous ayons de nouveaux développements autour de CRISPR toutes les deux semaines maintenant.

Pour les nouveaux lecteurs, CRISPR est comme un logiciel de programmation pour l’ADN. Il nous permet de « modifier » les mutations génétiques à l’origine de nombreuses maladies. À terme, CRISPR nous aidera à guérir toutes les maladies humaines d’origine génétique.

Et il s’avère que cette technologie a également de nombreuses autres applications fonctionnelles.

CRISPR pourrait résoudre la crise des opioïdes…

En ce qui concerne cette dernière découverte, les chercheurs ont trouvé un moyen d’utiliser CRISPR pour traiter des douleurs chroniques. Il s’avère que CRISPR pourrait en fait être la solution à la crise des opioïdes.

Pour les lecteurs qui ne seraient pas familiers avec ce problème, on estime que près de 10 millions de personnes abusent des analgésiques sur ordonnance chaque année. Cela entraîne des surdoses, des hospitalisations et même des décès.

En fait, les dernières données montrent que près de 47 000 personnes sont mortes de surdoses liées aux opioïdes rien qu’en 2018. C’est tragique. Et cela se produit en grande partie parce que les analgésiques sur ordonnance sont très addictifs.

Voici comment CRISPR peut fournir la solution…

Une équipe de chercheurs identifie le gêne clé de la douleur

Cette équipe de recherche a identifié un gène clé qui fait que le corps ressent la douleur. Puis l’équipe a développé une thérapie CRISPR conçue pour supprimer temporairement ce gène. En laboratoire, on appelle cela « muter » le gène.

Pour tester la thérapie, l’équipe l’a injectée à un groupe de souris. Puis ils ont administré aux souris un traitement de chimiothérapie, dont on sait qu’il provoque des douleurs chroniques. L’idée était que si la thérapie CRISPR fonctionnait, les souris ne montreraient aucun signe de douleur.

Et c’est ce qui s’est passé. Certaines souris sont restées 44 semaines sans montrer de signes de douleur.