Il a été fascinant d’observer la dynamique de l’administration des vaccins
La montée en puissance aux États-Unis a été rapide car les vaccins avaient déjà été fabriqués bien avant les autorisations d’utilisation d’urgence (AUE) de la Food and Drug Administration (FDA) l’année dernière.
Le pipeline était déjà plein. C’est ce qui a permis aux États-Unis d’administrer un nombre extraordinaire de vaccins – 262 millions de doses et plus – depuis décembre.
Près de 41 % de la population américaine a été vaccinée
Seuls le Royaume-Uni (39,9 %), le Chili (41,1 %), les Émirats arabes unis (EAU) (52 %), Bahreïn (46,4 %) et Israël (58 %) se situent dans une fourchette similaire à celle des États-Unis en termes de pourcentage de la population.
Mais si l’on s’en tient aux chiffres
Seule la Chine a administré plus de doses que les États-Unis, soit 324 millions. Cela ne représente qu’environ 11,6 % de la population (la plupart des vaccins nécessitent deux injections).
La partie à risque de la population américaine a été traitée très rapidement après l’autorisation de mise sur le marché des vaccins Pfizer/BioNTech et Moderna. Les choses se sont ouvertes à l’ensemble de la population peu après.
Comme on peut le voir dans le graphique ci-dessous, le pic d’administration des vaccins a eu lieu le 1er avril.
Et la moyenne mobile sur sept jours (la ligne rouge) s’est renversée vers le 13 avril
C’est le jour où le vaccin de Johnson & Johnson a été mis en pause pendant 10 jours en raison des décès dus à la coagulation du sang provoqués par le vaccin.
Nombre quotidien de doses de vaccin administrées aux États-Unis, Source : Centres de contrôle et de prévention des maladies
Il n’est peut-être pas surprenant que J&J n’ait jamais vraiment retrouvé la confiance des consommateurs après la pause, même si celle-ci a été levée le 23 avril.