Sur les marchés en ce moment : 2 langages de la panique

Sur les marchés en ce moment : 2 langages de la panique

Chers investisseurs, chers futurs investisseurs,

En ce moment sur le marché… c’est tout ou rien.

C’est tout lorsque les signaux vont dans le sens d’un rebond économique. C’est tout aussi lorsqu’on progresse dans la recherche d’un vaccin.

C’est rien lorsque la crise sanitaire refait surface.

En réalité, lorsqu’on est du côté du rien, il y a deux langages à distinguer. Les deux langages de la panique

Complètement 2020.

2 langages de la panique 3

Le premier langage est viral

On commence à être rôdé depuis le grand krach de mars 2020. Dès que la situation sanitaire inquiète, c’est le même scénario, dans ses mécanismes les plus infimes, qui se reproduit.

D’un côté, c’est le grand massacre sur les valeurs cycliques touchées de plein fouet par le freinage économique. L’immobilier commercial avec Unibail ou Klépierre. L’aéronautique avec Airbus, Airfrance ou Latécoère.

Ces valeurs n’ont presque connu aucun répit. Leurs cours de bourse retracent ou enfoncent pour la majorité les points bas touchés en mars 2020.

De l’autre côté, c’est la grande ruée vers l’or

Les investisseurs se précipitent vers les valeurs qui offrent encore une protection. Ce sont des valeurs qui prospèrent (ou qui sont considérées comme pouvant prospérer) au cours de cette crise pas comme les autres.

Leur cours est poussé au-delà de toute limite. Dans la stratosphère de la valorisation boursière, à des niveaux de capitalisations inimaginables. Je les cite à nouveau : Apple, Microsoft, Facebook, Tesla… America first.

Le secteur de la tech’, et celui de la biotech’ aussi (dans une moindre mesure).

Un marché sélectif qui fait le grand écart. Un écart qui se creuse encore et toujours.

Tension.

2 langages de la panique

Une preuve de plus (s’il en fallait une) que le marché est une boucle fermée actuellement

Boucle fermée dans laquelle les capitaux sont coincés.

Les investisseurs ne veulent pas embarquer leurs capitaux sur le radeau d’une longue traversée en mer de “zéro intérêts”, où l’épargne ne rapporte rien. Ce langage là, on l’a entendu il y a peu. Le langage du virus.

Il est toujours aussi inaudible et incompréhensible et c’est le même depuis avril 2020.

Ce langage, on pourrait encore le parler quelques temps avec la crise sanitaire qui plane encore et toujours.

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