UPM-Kymmene est une société finlandaise figurant parmi les leaders mondiaux du traitement des produits forestiers afin d’en créer différents types de papiers, étiquettes, emballages, produits en contreplaqué. La société possède également une activité de bio raffinage. Le groupe dispose de 840 000 hectares de surface forestière qu’elle exploite en respect de l’écologie car seules les portions croissantes des forêts sont exploitées. De plus, 85 % de la production d’UPM-Kymmene est labellisée éco-responsable. Le groupe bénéficie d’un chiffre d’affaire en croissance restreinte mais profite d’une forte croissance de son bénéfice net. Il a en effet été multiplié par presque 3 sur les cinq dernières années.
L’histoire de Kymmene remonte à 1873, lorsqu’un éminent industriel finlandais, Wilhelm Wahren, s’intéresse au potentiel des produits forestiers dans la région de Voikka (Sud-Est de la Finlande). Quelques années plus tard, l’activité industrielle croît de manière exponentielle. Ainsi, plusieurs usines de transformation du papier, du bois et de pâtes au sulfite se développent en Finlande. En 1904, Kymmene disposait de 76 000 hectares de forêts avant d’initier des opérations de fusions avec les sociétés Strömsdal Board Mill et la scierie de Halla, portant ainsi la surface forestière d’exploitation de Kymmene à plus de 216 000 hectares.
À cette époque, Kymmene est la société est la plus active de Finlande en termes d’acquisitions de machines industrielles mais un grave incendie sur l’usine de Voikka ainsi qu’une chute des tarifs du papier mettent un coup d’arrêt à la croissance de la société. Lors des années 1910-1920, la société profite de la mise en place du chemin de fer entre Helsinki et Moscou pour accéder au nouveau marché russe, notamment dans le secteur du bois de base, du carton et du papier. Kymmene deviendra ensuite leader du papier en Russie. Le London Times ira même jusqu’à qualifier le société de « roi du papier Russe ».
Usine Aktiebolaget Walkiakoski en 1915. Usine de pâte à papier à gauche et usine de papier à l’arrière
Parallèlement, le groupe signe un contrat annuel pour 2 000 tonnes de papier avec le Royaume-Uni en 1910. Lors des années 1930-1940, Kymmene acquiert la société Högforsin Tehdas Osakeyhtiö afin de répondre à la croissance de sa demande en approvisionnement de bois, ainsi que la société Oy Läskelä Ab, comptant 100 000 hectares de forêt et deux usines de papier.
Hall de l’usine de papier Myllysaari à Valkeakoski
Durant la seconde guerre mondiale, les usines de Kymmene sont mobilisées pour l’effort de guerre. Elles se consacrent à la fabrication de munitions et produisent des documents papiers pour l’Union Soviétique. 60 000 hectares de terres sont également réquisitionnés par le gouvernement finlandais. L’activité normale de Kymmene reprend à la fin des années 50 et le groupe intensifie son activité dans le secteur du papier journal.
Dès 1966, la société se développe à l’extérieur de ses frontières : d’abord en Allemagne par l’intermédiaire d’une nouvelle filiale nommée Nordland Paper, puis au Canada avec la mise en place d’un partenariat avec Eurocan Pulp & Paper. Kymmene poursuit sa politique de croissance de long terme avec l’acquisition de la société Soinlahti Sawmill et Brick Works en 1975, puis la société française Papeteries Boucher SA en 1977, et enfin avec la création de la société américaine Leaf River Forest Products Inc. dans la région du Mississippi.
En avril 1996, une opération majeure de fusion a lieu entre Kymmene et United Paper Mills (UPM), un autre acteur majeur finlandais de l’industrie forestière. Le groupe devient UPM-Kymmene et entre en Bourse. La modernisation des machines industrielles de fabrication de papier permet à la machine PM 6 de générer 240 000 tonnes de papier par an soit 1 518 mètres par seconde.
À compter de 2000, UPM-Kymmene s’implante en Chine en acquérant l’usine de papier fin de Changshu. Le développement se poursuit également en Amérique du nord avec l’achat de la société Repap au Canada. Le contexte mondial du marché papetier du milieu des années 2000, en situation de surproduction, conduit UPM-Kymmene à licencier 3 000 salariés finlandais.
L’usine canadienne Repap ferme également en 2007, ainsi que les usines de papier de Kajaani et l’usine de pâte de Tervesaari. Le marché s’améliore à partir de la fin des années 2000.
En 2007, UPM-Kymmene acquiert sept usines de papier en Allemagne, en Finlande et aux États-Unis auprès des sociétés Myllykoski Corporation et Rhein Papier GmbH. En conclusion, nous soulignerons le fait que UPM-Kymmene a pu bénéficier de nombreuses opérations de croissance au fil de son histoire afin de se positionner comme leader européen des produits forestiers.
Le 17 juin 2019, le groupe a publié une note sur l’enquête des employeurs les plus attractifs de Finlande. UPM-Kymmene a gagné des places au classement général et est considérée comme 6e société finlandaise la plus attractive auprès des étudiants ingénieurs.
Le 13 juin 2019, UPM-Kymmene a accueilli Aki Temmes au poste de vice-président des activités scieries du groupe et a annoncé que ses scieries bénéficient d’un excellent taux d’utilisation lié à une bonne demande. La plus grande scierie de Kaukas peut générer un demi-million de mètres cubes de bois scié par an.
Au sein de son article publié le 4 Juin 2019, UPM-Kymmene a expliqué l’avantage des plastiques biosourcés renouvelables, offrant le même confort que les plastiques traditionnels mais bénéficiant d’une empreinte carbone considérablement réduite. Elle a également indiqué que la demande en plastique va doublier au cours des 20 prochaines années. Afin de répondre aux nouveaux enjeux écologiques, UPM-Kymmene collabore notamment avec l’industrie laitière en vue de la réalisation d’emballages en carton issus des arbres.
Comité de direction
Jussi Pesonen est le CEO (PDG) d’UPM-Kymenne depuis 2004. Il a auparavant occupé différents postes de direction dans les branches papiers depuis 1987. Il siège également à la chambre de commerce finlandaise ainsi qu’à la fédération des produits finis forestiers.
Jrki Ovaska occupe le poste de directeur de la technologie après avoir été président des différentes divisions papiers. Il a rejoint UPM-Kymmene en 1984.
Tapio Korpeinen occupe le poste de directeur financier depuis 2010. Il a rejoint le groupe en 2005 après avoir fait carrière chez Mckinsey & Company, A.T Kearney et Jaakko Consulting.
Riitta Savonlahti est la directrice des ressources humaines d’UPM-Kymmene. Elle a occupé des fonctions similaires au sein de grands groupes depuis 1990.
Bernd Eikens est directeur de la branche papiers spécialisés. Il a intégré le groupe en 1998.
Winfried Schaur est directeur de la branche papiers de communication. Il a auparavant exercé différentes fonctions à hautes responsabilités chez UPM-Kymmene qu’il a intégré en 2001.
UPM Kymmene compte également 19 000 salariés.
Les risques liés au compte de résultat de la société sont principalement une éventuelle baisse de la demande en produits liés à ses activités, ainsi que des éventuelles augmentations des coûts internes et/ou externes.
Les risques liés au bilan d’UPM-Kymmene sont une éventuelle baisse de la valeur des actifs et/ou une hausse des passifs décolérés des actifs.
Il existe également des risques liés aux marchés boursiers des actions :
Le prix des actions fluctue quotidiennement sur les marchés financiers. L’investisseur verra donc son capital s’apprécier ou se déprécier en corrélation à ces variations de cours. L’environnement économique, les perspectives de l’entreprise sont des vecteurs pouvant influencer les cours des actions.
En cas de difficultés structurelles, une société cotée peut faire faillite, déposer son bilan et être soumise à une liquidation.
L'investisseur peut être confronté à une impossibilité totale ou partielle d’acheter ou vendre ses actions. Il devra alors, soit patienter, soit réduire son cours d’achat ou de vente. Ce risque est surtout présent sur des sociétés ayant des faibles capitalisations boursières.
Si l’investisseur dispose d’actions libellées dans des devises différentes à celles de son compte-titres, il s’expose au risque de change pouvant lui être favorable ou défavorable.
Nous vous rappelons en outre que la diversification est un élément clé de tout portefeuille, permettant de réduire considérablement le risque. Nous vous conseillons donc idéalement d’engager entre 2 % et 4 % de votre portefeuille par société, ce qui correspond à un nombre de positions comprises entre 25 et 50.
L’acquisition d’actions UPM-Kymmene est possible via un compte-titres et un PEA.