Une génération plus tard, en 1956, le groupe fusionne avec Alexander Smith Inc. et devient Mohasco Industries. Parallèlement, la concurrence se développe, et notamment à cette époque dans le domaine des tapis en fibres synthétiques et en polyester. Mohasco tente donc de se diversifier dans la conception de meubles mais cela ne suffit pas et l’activité de commercialisation de mobilier décline progressivement avant d’être rachetée par MHS Holdings en 1968.
Durant cette période, l’activité tapis se poursuit et, dans un contexte concurrentiel fort, le groupe adopte le nom de « Mohawk Industries » en 1968.
En 1992, le groupe Mohawk Industries entre en Bourse et acquiert 12 PME spécialisées dans les revêtements de sols de types surfaces molles (moquettes). Dix ans plus tard, en 2002, Mohawk acquiert le groupe Dal-Time et devient leader des carrelages en céramique en Amérique du Nord.
Cette vague de diversification se poursuit en 2005 avec l’acquisition du groupe Belge « Unilin » qui permet à Mohawk de se positionner avec succès sur le marché européen dans la catégorie des revêtements de sols stratifiés.
En 2007, l’acquisition de Columbia Wood Floring permet à Mohawk d’intégrer le marché des planchers en bois, parquets, bois massifs, etc. Le groupe se renforce également à partir de 2013 dans le secteur des revêtements stratifiés et des carrelages en céramique grâce aux acquisitions des groupes Marazzi et Pergo. Les marchés sont nombreux notamment aux États-Unis, en Europe, et en Russie.
Depuis 2015, l’expansion du groupe ne cesse de s’étendre via une politique de croissance par acquisitions.
Mohawk Industries acquiert :
Complexe industriel IVC US (groupe acquis en 2005 par Mohawk)
l'entreprise acquiert :
Mohawk Industries acquiert :
L’année 2019 fut également riche en termes de développement industriel car le groupe compte désormais une nouvelle usine de quartz accéléré située au Tennessee ainsi qu’une nouvelle usine russe de feuilles de vinyles. 2019 marque également l’intensification de la production des dalles de moquettes en Belgique.
Mohawk bénéficie d’une croissance soutenue grâce à sa politique d’acquisitions. En effet, 45 sociétés ont été rachetées par le groupe depuis 1992.
Au 31 décembre 2019, le groupe compte plus 41 600 salariés, est présent dans plus de 170 pays et possède 25 000 clients internationaux.
Sa production de revêtements de sols et de carrelages est réalisée au sein de 19 usines.
Son siège social est situé dans la ville de Calhoun en Géorgie (Région de l’Est des États-Unis).
C’est ainsi que le groupe est devenu le leader mondial des revêtements de sols avec un chiffre d’affaires systématiquement haussier depuis plus de 10 ans, frôlant les 10 milliards de $ en 2019, dont voici la structure par pays et segments :
59 % du chiffre d’affaires 2019 de Mohawk est réalisé aux États-Unis, suivi par l’Europe avec 25 % du chiffre d’affaires. Le reste du monde génère 12 % du CA et la Russie 4 %.
Segments : Les revêtements de sols des marchés domestique et professionnel américains ont représenté 39 % du chiffre d’affaires 2019 du groupe.
Les ventes de carrelages en céramique ont généré 36 % du CA en 2019, et les revêtements de sols commercialisés dans le reste du monde (hors États-Unis) ont représenté 25 % du chiffre d’affaires 2019 de Mohawk.
Mohawk propose une large gamme de carrelages en céramique pour sols et murs. Le procédé Reveal Imaging développé par le groupe permet de reproduire des effets pierre, bois, impressions 3D, surfaces lisses colorées, etc.
Marques : Daltile ; American Olean ; Eliane ; Marazzi ; Emilgroup ; Ragno ; Kerama Marazzi ; KAI Group.
La fabrication de moquettes fait partie des premiers métiers de Mohawk, ses années d’expérience lui ont permis d’obtenir un savoir-faire de pointe sur les différents types de fibres. Ces catégories de revêtements de sol ont l’avantage d’être appréciées pour leurs propriétés thermiques et acoustiques.
Marques : Mohawk ; Karastan ; Godfrey Hirst ; Hycraft ; Feltex.
L'entreprise propose une gamme de moquettes à destinations des magasins et autres types de surfaces commerciales. Certains avions intègrent également les moquettes du groupe Mohawk.
Marques : Mohawk Group ; JD Durkan ; Aladdin ; IVC ; Godfrey Hirst ; Feltex.
Le groupe est également le leader mondial de la vente de tapis, tapis de bain et de tapis d’appoints.
Marques : Mohawk Home et Karastan.
Les stratifiés conçus par l'entreprise reproduisent le bois réel par procédés de visuels photo-réalistes. Résistance à l’eau, facilité d’installation, ergonomie, sont quelques atouts des parquets Mohawk.
Marques : Pergo ; Quick-Step ; Balterio.
Les vinyles de luxe sont des revêtements de sols à base de plastique (PVC). Ils présentent de bonnes propriétés de résistance aux passages, aux rayures, à l’eau, etc. Ces types de revêtements bénéficient de la plus forte croissance des ventes parmi l’ensemble des gammes de produits de Mohawk.
Marques : Mohawk ; Quick-Step ; Moduleo ; Pergo ; IVC ; Mohawk Group.
L'entreprise est également le leader mondial de feuilles de Vinyl plus basiques que la gamme luxe, commercialisés à des tarifs grand public.
Marques : Mohawk ; IVC ; Mohawk Group ; Leoline.
Mohawk fut la première société à fabriquer des parquets imperméables, bénéficiant d’une double couche de coloration pour des effets contemporains ou rustiques.
Marques : Mohawk ; Pergo ; Quick-Step.
Dalles en pierre naturelles mais aussi comptoirs en quartz ou en porcelaine permettent de reproduire des effets de granit ou de marbre pour les plans de travail des cuisines. Ils peuvent aussi être utilisés pour le sol, les murs ou les comptoirs.
Marques : CompleteCountertops ; Quartz Surfaces ; Panoramic ; Grande ; The Top.
Mohawk n’a jamais distribué de dividendes à ses actionnaires. Cette politique est volontaire et donne davantage de latitude pour la croissance du groupe. L’actionnaire ne dispose donc pas de coupons mais peut considérer la valeur ajoutée de son investissement au regard de ces éléments :
Nous vous proposons actuellement d’investir en actions Mohawk au sein d’un contexte spécifique de crise boursière liée au covid-19.
Nous pensons que l’impact sur l’activité de Mohawk pourrait être contenu à moyen/long terme.
Dans un premier temps, au titre de 2020, l’impact négatif sur les résultats risque d’être visible notamment du fait de la baisse de fréquentation des magasins distributeurs des produits conçus par Mohawk.
Dans un second temps, lorsque le déconfinement des populations aura lieu progressivement, probablement à compter du second semestre 2020, les besoins des consommateurs particuliers et professionnels en revêtements de sols et carrelages devraient revenir progressivement à la normale.
Il ne s’agit pas d’un secteur particulièrement « surexposé » tel que celui de l’aérien ou du tourisme à titre d’exemples.
Il est difficile à ce stade d’estimer l’impact de la crise du covid-19 sur les résultats 2020 de Mohawk et nous préférons rester prudent étant donné la baisse actuelle de fréquentation des points de vente.
Néanmoins, la dynamique/tendance long terme du groupe est excellente avec un chiffre d’affaires en hausse systématique d’année en année depuis plus de 10 ans.
Lorsque la consommation reviendra sur des seuils normalisés, l'entreprise devrait pouvoir en bénéficier sans obstacles spécifiques.
Un autre critère important à analyser lors des périodes difficiles est celui de l’endettement financier. Dans le cadre de Mohawk, il est raisonnable, à hauteur de 2,57 milliards de dettes financières inscrites au bilan consolidé annuel du 31/12/2019, face à une valeur de fonds propres tangibles de 5,33 milliards de $, soit un ratio de gearing maîtrisé de 0,48.
À la suite des besoins massifs d’équipements de protection émanant des hôpitaux, le groupe a récemment transformé certaines de ses chaînes de production en lignes de fabrication de surblouses à destination des personnels soignants ainsi que d’écrans faciaux de protection pour les forces de l’ordre.
Le 15 avril 2020, Mohawk industries a annoncé le retour de son directeur financier Frank H. Boykin, récemment parti à la retraite, afin d’accompagner le groupe durant la période complexe liée à l’épidémie de covid-19.
Comité de direction
PDG (CEO, Chief Executive Officier) du groupe Mohawk depuis 2001, Jeffery S. Loberbaum était directeur opérationnel entre 1995 et 2001. Son expérience significative a contribué à la croissance réussie du groupe Mohawk.
Directeur opérationnel depuis 2009, a précédemment occupé des postes clés notamment chez Dal-Time, racheté par le groupe en 2002.
Frank H. Boykin venait de terminer sa carrière de directeur financier. Il vient de reprendre du service chez Mohawk afin d’aider le groupe durant la période actuelle spécifique liée à l’épidémie de covid-19. Il a rejoint le groupe en 1993 et fut nommé directeur financier en 2005.
Toujours au sein du pôle finance, James F. Brunk occupe le poste de contrôleur « Corporate » et de directeur comptable depuis 2009.
R. David Patton est l’actuel directeur « Business Strategy » ainsi que le secrétaire général du groupe Mohawk depuis 2013.
Paul de Cock a rejoint Mohawk en 2005 et occupe le poste de directeur des activités « flooring » (revêtements de sol) en Amérique du Nord depuis novembre 2018.
Bernard Thiers est un ex directeur du groupe Belge Unilin racheté en 2005 par le groupe. Il fut promu directeur des opérations « flooring » dans le reste du monde (hors États-Unis) en 2009.
Le groupe compte également plus de 41 600 salariés.
Les risques liés au compte de résultat de la société sont principalement une éventuelle poursuite de la crise sanitaire actuelle liée au Covid-19 ayant pour impact des baisses caractérisées de la demande globale et de la fréquentation des points de vente des produits commercialisés par les marques du groupe.
Les risques liés au bilan de Mohawk sont une éventuelle baisse de la valeur des actifs et/ou une hausse des passifs décolérés des actifs ainsi qu’une éventuelle hausse sensible de son ratio d’endettement.
Il existe également des risques liés aux marchés boursiers des actions :
Le prix des actions fluctue quotidiennement sur les marchés financiers. L’investisseur verra donc son capital s’apprécier ou se déprécier en corrélation à ces variations de cours. L’environnement économique, les perspectives de l’entreprise sont des vecteurs pouvant influencer les cours des actions.
En cas de difficultés structurelles, une société cotée peut faire faillite, déposer son bilan et être soumise à une liquidation.
L’investisseur peut être confronté à une impossibilité totale ou partielle d’acheter ou vendre ses actions. Il devra alors, soit patienter, soit réduire son cours d’achat ou de vente. Ce risque est surtout présent sur des sociétés ayant des faibles capitalisations boursières.
Si l’investisseur dispose d’actions libellées dans des devises différentes à celles de son compte-titres, il s’expose au risque de change pouvant lui être favorable ou défavorable.
Nous vous rappelons en outre que la diversification est un élément clé de tout portefeuille, permettant de réduire considérablement le risque. Nous vous conseillons donc idéalement d’engager entre 2 % et 4 % de votre portefeuille par société, ce qui correspond à un nombre de positions comprises entre 25 et 50.
L’acquisition d’actions Mohawk est possible via un compte-titres. Elle n’est pas éligible au PEA du fait de la localisation de son siège social aux États-Unis.c
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