Le groupe BNP Paribas a été bénéficiaire lors de la crise financière des subprimes de 2008. Pourtant de nombreuses grandes banques américaines et européennes ont connu des pertes s’élevant à des milliards de $ et d’€.
La banque est engagée dans la digitalisation de l’économie et sait s’adapter aux enjeux de la modernisation mondiale. Technologie Blockchain Big Data et Intelligence Artificielle en sont quelques exemples.
Le plan stratégique 2017-2020 vise à la réduction des agences « physiques » ayants pignon sur rue pour se développer sur la banque en ligne afin de s’adapter aux nouvelles exigences clients.
Les origines du groupe BNP Paribas remontent à 1822 avec la naissance de la Société générale de Belgique, ancêtre de la BNP Paribas Fortis. Elle innove en mettant en place un principe de banque mixte, associant la gestion de dépôts et la commandite d’entreprises.
Lors de la révolution politique couplée à la crise économique de 1848 naissent le Comptoir national d’escompte de Paris et le Comptoir national d’escompte de Mulhouse.
Avec le traité des échanges franco-anglais de 1860, le comptoir d’escompte de Paris s’ouvre à l’international au sein des grandes places de commerce ainsi qu’en Asie sous le nom de « French Bank ».
En 1872, est créée la banque de Paris et des Pays-Bas (Paribas).
Le groupe s’implante en Californie en 1874 sous le nom de « Farmers National Gold Bank ».
Le développement du groupe se poursuit en Italie, à partir de 1913, avec la création à Rome de « l’Istituto de Credito per la Cooperazione » qui deviendra la BNL.
La BNP Paribas participera à l’effort de guerre durant la période 1914-1918 en apportant un soutien financier à l’État.
L’inflation et l’instabilité économique des années 1930 font s’effondrer la Banque nationale de crédit (BNC) née du comptoir de l’escompte de Mulhouse. La banque était trop exposée à des crédits envers des entreprises fragilisées. Elle renaît sous le nom de « Banque nationale pour le commerce et l’industrie » (BNCI) en 1932 et, sous l’égide d’Alfred Pose, elle devient l’établissement bancaire français le plus dynamique.
Après une période d’atonie économique pendant la seconde guerre mondiale, le CNEP et la BNCI sont nationalisés en 1945. Les banques participent à la reconstruction de l’économie française tandis que Paribas se spécialise dans les financements de grands projets et accompagne les grandes entreprises françaises à l’étranger.
En 1966, dans le cadre d’un ensemble de mesures destinées à stimuler l’économie et le secteur bancaire, le gouvernement français fusionne le CNEP et la BNCI pour en faire une nouvelle banque : la BNP (Banque nationale de Paris), nouveau leader français. C’est une période très dynamique avec une forte « bancarisation » de la société, notamment des femmes et des jeunes.
La BNP ouvre de nombreuses agences. Aussi, BNP participe au lancement de la carte bleue en 1967, et se fait remarquer par ses publicités très modernes (pour les femmes en 1968) ou très hardies (« Votre argent m’intéresse » en 1973). L’équipement informatique accompagne ce développement commercial tandis que l’internationalisation se poursuit.
Après une courte période de nationalisation qui débute en 1982 à la faveur d’une alternance politique, Paribas, puis la BNP sont privatisées en 1986 et 1993.
BNP Paribas porte de grandes ambitions à partir des années 2000. Concernant son développement européen et international via de nombreuses acquisitions. En effet, des acquisitions telles que TEB en Turquie en 2005, BNL en Italie en 2006, Fortis et BGL en Belgique et au Luxembourg, BGZ en Pologne, Laser Cofinoga pour le crédit à la consommation et Dab Bank en Allemagne en 2014.
Par ailleurs, lors de la crise financière de 2007, BNP Paribas est une des très rares banques à rester constamment bénéficiaire.
L’accélération de la digitalisation et du modèle de banques multi canal ont conduits BNP Paribas à créer en 2013 sa filiale « Hello Bank! » première banque conçue pour les usagers mobiles européens.
BNP Paribas renforce aussi ses positions de banque en ligne via la création de « NET Agence », l’agence en ligne de BNP Paribas
198 011 : c’est le nombre actuel de collaborateurs du groupe BNP Paribas.
73 : c’est nombre de pays dans lesquels la banque possède des filiales.
2 150 milliards d’€ : c’est le total du bilan de la banque.
7,7 milliards d’€ : il s’agit du bénéfice 2017 du groupe, soit 6,05 € par action et 11,5 % de rentabilité bénéficiaire au cours de bourse du 12 juillet 2018 établi à 52,40 €.
17,97 % : il s’agit de la marge nette bénéficiaire sur produit net bancaire au titre de 2017.*
5,4 milliards d’€ : c’est la moyenne des bénéfices nets de BNP Paribas entre 2013 et 2017.
1 : première banque française et première banque de la zone euro.
10 : BNP Paribas se classe dans le top 10 des plus grandes banques mondiales.
*(correspondant au bénéfice 2017 divisé par le chiffre d’affaires 2017)
Siège social de BNP Paribas à Paris, au 16 boulevard des Italiens.
Ce segment regroupe les réseaux des banques de détail et les services financiers spécialisés du groupe, en France et à l’international. Il se compose de :
Domestic Markets (marchés domestiques) : regroupe les réseaux des 4 banques de détail du Groupe présentes dans les pays de la zone euro, ainsi que 3 métiers spécialisés.
Les banques de détail sont :
Les 3 métiers spécialisés sont :
Les activités Cash Management et Factoring complètent l’offre aux entreprises.
L’activité BNP Paribas Wealth Management développe son modèle de banque privée dans les marchés domestiques.
International Financial Services (IFS) regroupe des activités diversifiées et complémentaires, implantées dans plus de 60 pays à travers le monde.
BNP Paribas Personal Finance propose des solutions de crédit aux particuliers dans 28 pays avec des marques fortes. On y retrouv des marques telles que Cetelem, Cofinoga ou Findomestic.
International Retail Banking réunit les banques de détail du Groupe situées dans 15 pays hors zone euro. On y retrouve par exemple, Bank of the West aux États-Unis, TEB en Turquie, BGŻ BNP Paribas en Pologne.
BNP Paribas Cardif (n°1 mondial en Assurance des emprunteurs) offre des solutions d’épargne et de protection dans 36 pays. Ceci dans le but d'assurer les personnes, leurs projets et leurs biens.
IFS regroupe également 3 métiers spécialisés leaders de la gestion institutionnelle et privée :
Corporate & Institutional Banking
BNP Paribas Corporate & Institutional Banking (CIB) offre des solutions financières de premier plan destinées aux clients entreprises et institutionnels.
Avec près de 30'000 collaborateurs présents dans près de 57 pays, BNP Paribas Corporate & Institutional Banking propose des solutions sur-mesure. Par exemple, dans les domaines des marchés de capitaux, des services de titres, des financements, de la gestion de trésorerie et du conseil financier.
Une expertise est particulièrement reconnue dans les solutions de financement structuré, les produits dérivés ainsi que la gestion et la couverture des risques. La stratégie consistant à se positionner comme une passerelle entre la clientèle des entreprises et celle des clients institutionnels. Ainsi elle permet de mettre en relation les besoins en financement des entreprises avec les opportunités d‘investissement que recherchent les clients institutionnels.
L’essor de l’économie numérique à conduit BNP Paribas Corporate & Institutional Banking à mener une politique de transformation. En effet cette transformation digitale profonde est axée sur trois piliers : le Big Data, la technologie Blockchain et l’intelligence Artificielle.
CENTRIC est la référence de plateforme digitale offrant aux entreprises et institutionnels un accès instantané et personnalisable aux services dédiés de BNP Paribas.
Les critères de responsabilités sociétales et environnementales (RSE) sont au cœur des stratégies de BNP Paribas Corporate & Institutional Banking. En effet, l'entreprise veut notamment participer à la lutte contre le changement climatique et entraîner les clients dans cette démarche via une gamme de solutions de financement « verts » mais aussi privilégier les investissements obligataires dans les « obligations vertes ».
Fin décembre 2015, plus de 7,2 milliards d’euros étaient investis dans des projets d’énergies renouvelables financés ou accompagnés par BNP Paribas. La banque souhaite atteindre 15 milliards d’ici 2020.
La notation financière d’une banque est importante car garante de sa solvabilité. Voici les principales notations de BNP Paribas :
Standad & Poor’s : A-1 (Court-terme) et A (Long terme), Qualités moyennes supérieures.
Fitch Ratings : F1 (Court terme) Haute qualité et A+ (Long terme), Qualité moyenne supérieure.
Moody’s : Prime-1 (Court terme) Haute qualité et A+ (Long terme), Qualité moyenne supérieure.
Durant cette période, la banque belge Fortis perdait 28 milliards d’€, UK Royal Bank of Scotland : affichait 27 milliards d’€ de pertes, la banque suisse UBS déplorait 13 milliards d’€ de déficit à son compte de résultat 2008, la banque Allemande Commerzbank perdait elle 6,6 milliards d’€.
De nombreux grands noms de la banque et de la finance ont subi des pertes financières majeures courant 2008.
L’impact a été encore plus marqué pour les banques américaines les plus exposées aux « subprimes ». On pense notamment à la faillite de Lehmann Brothers le 15 septembre 2008.
Alors qu’un grand nombre de banques américaines et européennes ont accusé des pertes suite à la crise financière de 2008, BNP Paribas est sortie bénéficiaire de 3 milliards d’€.
Prêts interbancaires : Les banques peuvent prêter sur le marché interbancaire de gré à gré dans le but d’équilibrer leurs comptes. Notamment, pour ajuster leurs dépôts face aux demandes en crédits de leur clientèle.
Immobilisations : Biens matériels physiques détenus par la banque (agences, matériel informatique, etc.)
Portefeuilles d’actifs financiers : Activités de placement des banques. Les classes d’actifs sont variées comme à titres d’exemples les actions en Bourse, les produits dérivés, l’immobilier.
Crédits à la clientèle : prêts accordés aux particuliers et/ou professionnels, sociétés.
Emprunts interbancaires : Les banques peuvent emprunter sur le marché interbancaire de gré à gré dans le but d’équilibrer leurs comptes. Notamment, pour ajuster leurs dépôts face aux demandes en crédits de leur clientèle.
Dépôts de la clientèle : Il s’agit des comptes courants bancaires des particuliers, professionnels, sociétés ainsi que leurs placements de types livret d’épargne, PEA, compte-titres, etc.
Certificats de dépôts et obligations : Les certificats de dépôts sont des placements rémunérés à court terme via des titres de créances négociables.
Les obligations sont des valeurs mobilières constituant une créance sur son émetteur, elles sont principalement d’États ou de grandes entreprises.
Fonds propres : C’est la propriété de l’actionnaire, solde entre la somme des actifs et la somme des passifs. Ils comprennent également les bénéfices non distribuées des années précédentes.
Contrairement aux sociétés industrielles ou commerciales, il est d’usage de parler de Produit Net Bancaire, c’est l’équivalent du chiffre d’affaires.
Le produit net bancaire est constitué de :
À ce produit net bancaire sont soustraites les charges d’exploitation :
Ainsi que les charges hors exploitation :
Viennent ensuite se déduire en bas de compte de résultat :
= Résultat net (Bénéfice net ou perte nette).
BNP Paribas a alloué un budget de 3 milliards d’€ pour sa transformation entre 2017 et 2020 qui sera financée par 3,4 milliards d’économies sur la même période.
Ce plan stratégique est composé de cinq leviers :
Pour la première fois, BNP Paribas a été désignée « Meilleure banque au monde pour la finance durable » pour l’année 2018 par Euromoney. Il s'agit d'une publication de référence en matière de finance internationale. Par ailleurs, lors de la cérémonie de remise de prix qui s’est déroulée à Londres le mercredi 11 juillet 2018, BNP Paribas a également obtenu 3 autres prestigieuses récompenses.
Cette année, BNP Paribas a reçu le Prix « World’s Best Bank for Sustainable Finance 2018 » ainsi que trois autres récompenses :
Depuis plus de 25 ans, Euromoney, publication de référence en matière de finance internationale, attribue les « Prix Euromoney » qui récompensent les meilleures banques dans plusieurs catégories. Pour l’édition 2018, plus de 1 500 banques ont posé leur candidature et plus d’une centaine d’entretiens ont été menés avec les CEO des banques.
ADMINISTRATEUR DIRECTEUR GÉNÉRAL DE BNP PARIBAS
Jean-Laurent Bonnafé est ingénieur, diplômé de l’École Polytechnique et de l’École des Mines.
Il débute sa carrière au sein du service public français. D’abord haut fonctionnaire au Ministère de l’Industrie, puis il devient conseiller technique au cabinet du Ministre du Commerce extérieur.
Jean-Laurent Bonnafé entre à la BNP en 1993, en qualité de banquier d’affaires senior. En 1997, il est nommé Responsable de la stratégie et du développement.
En 2002, Jean-Laurent Bonnafé est nommé Responsable de la Banque de Détail du Groupe en France. Aussi, il entre au Comité exécutif de BNP Paribas.
Il est nommé Directeur Général de BNL en 2006 après la fusion avec le Groupe BNP Paribas.
En 2008, il accède à la fonction de COO (Chief Operating Officer) de BNP Paribas. En effet, il est nommé Responsable des activités de banque de détail du Groupe.
Le 1er décembre 2011, Jean-Laurent Bonnafé est nommé Directeur Général par le Conseil d’Administration.
Le groupe BNP Paribas compte également presque 200 000 collaborateurs en France, Europe et à l’international.
Les risques liés au compte de résultat de la société sont principalement une éventuelle baisse de son produit net bancaire, des augmentations des coûts internes et/ou externes.
Les risques liés au bilan de la société sont une éventuelle baisse de la valeur des actifs et/ou leur surestimation actuelle ainsi qu’un endettement problématique dans le cadre d’une forte dégradation du compte de résultat ne générant plus suffisamment de trésorerie pour honorer son plan de remboursement.
Il existe également des risques liés aux marchés boursiers des actions :
Risque de perte en capital : le prix des actions fluctue quotidiennement sur les marchés financiers. L’investisseur verra donc son capital s’apprécier ou se déprécier en corrélation à ces variations de cours. L’environnement économique, les perspectives de l’entreprise sont des vecteurs pouvant influencer les cours des actions.
Risque de faillite : en cas de difficultés structurelles, une société cotée peut faire faillite, déposer son bilan et être soumise à une liquidation.
Risque de liquidité : l’investisseur peut être confronté à une impossibilité totale ou partielle d’acheter ou vendre ses actions. Il devra alors, soit patienter, soit réduire son cours d’achat ou de vente. Ce risque est surtout présent sur des sociétés ayant des faibles capitalisations boursières.
Risque de change : si l’investisseur dispose d’actions libellées dans des devises différentes à celles de son compte-titres, il s’expose au risque de change pouvant lui être favorable ou défavorable.
Nous vous rappelons en outre que la diversification est un élément clé de tout portefeuille. En effet, cette stratégie permet de réduire considérablement le risque. Pour finir, nous vous conseillons donc idéalement d’engager entre 2 % et 4 % de votre portefeuille par société. Ce qui correspond à un nombre de positions comprises entre 25 et 50.
L’acquisition d’actions BNP Paribas est possible via un compte-titres ou un PEA.
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