BioMérieux contribue à la qualité de la prise en charge des patients ainsi qu’à la protection de la santé des consommateurs. En effet, étant donné que 60 à 70 % des décisions médicales s’appuient sur les résultats d’un test de diagnostic, BioMérieux occupe une place de choix.
Les racines de bioMérieux remontent à 1897, lorsque Marcel Mérieux, ancien élève de Louis Pasteur, fonde à Lyon un laboratoire où il met au point les premiers sérums antitétaniques dans la pure tradition pasteurienne de lutte contre les maladies infectieuses.
C’est ainsi que l’Institut Mérieux est né. Il sera amené à poser les fondements d’une entité bio-industrielle qui marquera de son empreinte les domaines de la vaccinologie et du diagnostic des maladies infectieuses au niveau mondial pour les décennies futures.
Fin du XXe siècle, Alain Mérieux préside l’Institut Mérieux spécialisée dans les vaccins de 1968 à 1994, date à laquelle les activités de vaccins sont cédées au groupe Rhône Poulenc. En 1963, Alain Mérieux crée la société BD Mérieux avec Becton Dickinson dans le domaine du diagnostic. BD Mérieux deviendra bioMérieux en 1974, lorsqu’Alain Mérieux en reprend le contrôle. bioMérieux sera introduite sur la bourse de Paris Euronext trente ans plus tard, en 2004.
Depuis 2014, Alexandre Mérieux, arrière-petit-fils de Marcel, a repris le flambeau de la société en tant que Directeur général. Depuis 2017, il opère en tant que PDG de la société.
Aujourd’hui, numéro six mondial du diagnostic in vitro et premier mondial de la microbiologie clinique, bioMérieux est également leader dans des domaines tels que :
La société se répartit en deux secteurs opérationnels distincts, à partir de 44 sites dans le monde, réunissant plus de 160 pays :
La société a développé, commercialisé et produit dans des temps record des tests diagnostiques centraux aux stratégies de santé publique face au Covid-19. Grâce à son agilité entrepreneuriale, la société a ainsi pu plus que compenser les ralentissements dans ses autres divisions dus, eux-aussi, à la propagation de la pandémie Covid-19.
En termes financiers :
Comme les graphiques présentés sur le Club des Investisseurs, le chiffre d’affaires de bioMérieux provient d’une source diversifiée, tant en termes de régions géographiques qu’en termes de segmentation par division.
BioMérieux est devenu l’un des leaders incontournables mondiaux du diagnostic in-vitro, allant des maladies infectieuses comme la septicémie aux affections bactériennes des aliments grâce à un modèle d’affaires reposant sur une expérience de 55 ans.
Les activités de R&D de bioMérieux s’appuient sur plus de 1’800 collaborateurs et comptent 17 centres de R&D à travers le monde. Mais bioMérieux ne conduit pas ses opérations de R&D seule. La société s’appuie également sur des partenariats avec des instituts comme le CNRS, l’INSERM, l’Institut Pasteur, le NIH aux États-Unis, des universités, des centres hospitaliers, des laboratoires et des sociétés de biotechnologie. bioMérieux s’engage également dans des collaborations avec des sociétés tierces, comme par exemple Baxter pour le développement de futurs biomarqueurs.
La Société protège activement les résultats de sa recherche à travers des brevets, érigeant par là-même des barrières importantes à l’entrée de son modèle d’affaires. Elle formule environ 30 nouvelles demandes de dépôt par an et conduit une surveillance active de ses concurrents afin de pouvoir défendre activement les atteintes à ses droits. A fin 2020, la société détenait 580 familles de brevets dont la plupart sont en vigueur en Europe, aux États-Unis et en Chine.
La pandémie du coronavirus a en évidence le rôle indispensable du diagnostic et la valeur qu’il apporte en matière de dépistage, de prise en charge et de surveillance épidémiologique. Grâce à ses capacités de diagnostic in vitro, bioMérieux a pu se mobiliser très rapidement dès les premiers mois de l’apparition de la pandémie Covid-19 pour prendre part à la mobilisation internationale de lutte contre le coronavirus.
Mais ce n’est pas la première fois que bioMérieux s’est mobilisé. Par le passé, la société s’est aussi mobilisée en cas de crise sanitaire liée à des pathogènes émergents ou réémergents ; par exemple, lors de l’épidémie Ebola en Afrique de l’Ouest en 2014, ou celle de peste pulmonaire à Madagascar en 2017, à travers la réalisation des études d’évaluation de nouveaux tests diagnostic moléculaires rapides et automatisés.
La résistance aux antimicrobiens, dont nombre d’experts craignent qu’elle ne s’aggrave en raison de la surutilisation d’antibiotiques dans cette période de pandémie, constitue et constituera un axe essentiel de la stratégie de développement de bioMérieux. En outre, bioMérieux a fait de la lutte contre la septicémie un de ses chevaux de bataille. Cette affection touche chaque année 49 millions de personnes dont plus de 20% ne survivent pas.
Les forces de vente et de marketing de bioMérieux sont généralement spécialisées par application ou par gamme de produits dépendamment des régions. La société dispose en outre d’une présence forte sur tous les continents grâce à des distributeurs indépendants.
Les clients principaux du groupe bioMérieux sont les hôpitaux. Aux États-Unis par exemple, premier marché de la société, les hôpitaux publics ou privés ont représenté 73 % des ventes en 2020 et les laboratoires commerciaux 12%. Dans le domaine industriel néanmoins, les clients de la société sont, soit les laboratoires de contrôle des grands groupes industriels de l’agroalimentaire, de la pharmacie et de la cosmétique.
bioMérieux bénéficie de l’avantage de ne pas dépendre d’une base de clientèle concentrée. Son client le plus important ne représente en effet pas plus de 1% de son chiffre d’affaires total. La diversification de son activité se vérifie également à travers ses dix premiers produits, qui ne représentaient pas plus de 36% du chiffre d’affaires de la société en 2020.
En termes de concurrence intra-sectorielle, le marché du diagnostic in vitro reste un marché très concentré. bioMérieux estime que les 10 premiers acteurs du marché du diagnostic in vitro contrôlent aujourd’hui plus de 75% du marché. Il s’agit soit de grands groupes pharmaceutiques (Roche, Abbott) ou de conglomérats diversifiés (Becton Dickinson, Thermo Fisher, Danaher et Siemens Healthineers), soit de sociétés spécialisées (bioMérieux, Diasorin, Sysmex et Qiagen).
Au final et en résumé, pour nous investisseurs, les atouts suivants de la société paraissent particulièrement attractifs :
La société bénéficie de plusieurs moteurs de croissance, dont :
Un investissement dans l’action bioMérieux comporte un certain nombre de risques. Parmi les plus importants, il y a lieu de noter :
On ne peut exclure ni des procédés concurrents performants, ni l’émergence de technologies alternatives.
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