Une action est une participation au capital d'une société. Cette participation est détenue par un investisseur en échange d'un capital.
Une action est un actif financier qui octroie, au prorata participation détenue / capitalisation totale, des droits décisionnels dans le fonctionnement de l'entreprise. Notamment des droits de vote.
Une action entreprise permet d'obtenir des plus-values par le biais de l'appréciation du prix de l'action (plus-value sur le capital) et de dividendes.
La plupart des entreprises ont des actions, c'est-à-dire plusieurs actionnaires ou investisseurs. Mais seul les actions des entreprises cotées en bourse, les entreprises publiques, se trouvent sur les marchés boursiers.
Plus vous achetez d'actions dans une entreprise donnée, plus votre part dans le capital total de l'entreprise est élevé.
Une entreprise émet une action entreprise qu'elle adjuge à un investisseur en échange de capitaux. Ainsi, émettre des actions permet à l'entreprise d'augmenter son capital.
Une augmentation du capital entraîne une expansion de l'entreprise, une augmentation de l'actif total.
Ce qui comprend notamment, mais pas exclusivement, ses machines, terrains, valeurs mobilières, stocks, etc. Ils apparaissent dans l'actif du bilan. On distingue ainsi le capital technique, qui recense les moyens de production et le capital financier.
En finance, le capital est la somme d'argent nécessaire à un investisseur pour investir dans un projet. Cet investissement permet à l'entreprise d'augmenter son capital financier.
Très simplement, la capitalisation boursière d'une entreprise est donc égale à la valeur de ses actions en circulation. Ou au nombre d'actions achetées ou disponibles à l'achat, multiplié par le prix du marché de ces actions.
Ainsi, si une entreprise a un total de 100 000 actions en circulation et que ces actions valent 5 € chacune, la capitalisation boursière de l'entreprise sera de 500 000 €.
Le capital n'est qu'un élément de l'actif. Les autres éléments comprennent la taille des comptes de l'entreprise, ses investissements à court et à long terme et tout ce qu'elle peut convertir en espèces. Par conséquent, la capitalisation boursière est constituée à la fois du sens financier et économique du mot "capital". Moins tout ce que l'entreprise peut devoir, comme les coûts de la main-d'œuvre.
Ces fonds sont ensuite utilisés par ladite entreprise pour le développement et la croissance de ses activités.
Les sociétés émettent différents types d'actions, à savoir des actions préférentielles, des actions ordinaires, des actions sans droit de vote ou toute autre action entreprise approuvée par la loi.
Ces actions permettent aux actionnaires de participer au capital de la société ainsi qu'à ses bénéfices, sous forme de dividendes, et de voter lors des assemblées générales des actionnaires.
Vous pourrez en découvrir plus sur les différents types d'action sur notre page dédiée : Action en bourse.
Vous vous demandez comment devenir actionnaire dans une entreprise ? Il vous faut tout d'abord une information primordiale. Vous devez savoir si l'entreprise est privée ou publique. Car la démarche n'est pas la même selon la réponse.
Une entreprise publique est donc une entreprise cotée en bourse. Alors qu'une entreprise privée ne l'est pas. Pour cette dernière, devenir actionnaire relève du challenge. Car vous devez être au fait du marché et avoir un contact relativement direct avec ses décideurs.
La société publique est cotée en bourse. Devenir actionnaire, c'est donc acheter une action entreprise de ladite société.
Ceci peut se faire en quelques jours et en 3 étapes extrêmement accessibles. Même pour l'investisseur le plus débutant.
Cela prend quelques jours. Car les plateformes de courtage sont des institutions bancaires centralisées. Et, par là même, doivent procéder à une vérification de votre identité avant de vous ouvrir l'accès aux outils. Il faut compter de plus le transfert. C'est-à-dire le temps que vos fonds arrivent depuis votre compte en banque à votre compte de courtage.
L'acte d'achat, en soi, est simple. Devenir un investisseur et un actionnaire est simple. Et ne nécessite aucune connaissance technique. C'est devenu très accessible grâce notamment au développement des plateformes d'échange en ligne. L'interface d'une des plus grande plateformes justement se présente comme suit. Il suffit de cliquer sur le bouton acheter et votre ordre part. Il s'agit ici de Degiro.
C'est de définir votre stratégie d'investissement. De savoir
Et cela, c'est bien plus complexe.
J'ai créé une publication gratuite : La newsletter Les Investisseurs. Vous y trouvez tous les jours des conseils, des outils ou encore mes stratégies d'investissement. N'hésitez pas à les découvrir et à les suivre : Publication.
C'est pour cela que je travaille aussi avec les meilleurs experts en bourse. Pour qu'ils partagent avec vous leurs expériences, leurs analyses et leurs recommandations.
Il existe un grand nombre d'outils pour analyser la pertinence d'un investissement. Pour autant, certains d'entre eux ne nécessitent pas d'être un expert en bourse pour les aborder. Je vous fais un exemple ici.
Voici une énigme que pose mon collègue Clément Bourdy.
Imaginons que l’entreprise A et l’entreprise B émettent 100 actions chacune.
Pourtant : l’action B est moins chère que la A.
Tout simplement parce que le prix que vous payez pour votre action entreprise ne vous dit strictement rien sur la valeur intrinsèque de l'entreprise.
Une action entreprise à 10 € peut être en finalité une bien plus mauvaise affaire qu’une action à 500 €. Cela dépend de fait du nombre d'actions en circulation et de la situation générale de l'entreprise.
Et justement, pour pouvoir mieux prendre en compte la situation réelle d'une société par rapport à sa valorisation boursière il existe le P/E ratio.
Il est aussi appelé le price earning ratio. A vrai dire, derrière ces acronymes imbitables se cache, en fait, un concept relativement simple.
Pour savoir si une action entreprise possède un bon rapport qualité-prix, il faut comparer le prix de son action aux bénéfices de l'entreprise.
L’objectif est de rapporter la capitalisation de l'entreprise, c’est-à-dire la valeur additionnée de toutes les actions de la société, à ses bénéfices. Dans le but d'estimer plus objectivement la « rapport qualité-prix » d’une action entreprise.
Capitalisation boursière ÷ Bénéfice Net Annuel
Plus le P/E est bas, plus le rapport "qualité-prix" est bon.
La société A est cotée à 100 € l'action entreprise et a généré un bénéfice de 1 000 € cette année.
La société B est cotée à 200 € par action et a une bénéfice de 10 000 € cette année.
Cette dernière est donc bien meilleur marché.
Calculer le P/E, c’est vous demander combien êtes-vous prêt à payer pour chaque € que gagne l’entreprise aujourd’hui.
Si vous achetez maintenant une action entreprise de la société B. Il vous faudra 2 ans pour que les bénéfices de l'entreprise remboursent votre investissement. Alors qu'il faudra 10 ans si vous achetez une action de la société A.
Connaitre l'existence du price earning ratio et comprendre son utilité est important. Mais cet outil est loin d'être parfait.
Il ne suffit donc pas d’acheter les actions qui ont les P/E les plus bas pour faire fortune. Ce serait trop facile...
Plusieurs éléments viennent, en effet, brouiller les pistes.
Plus on attend de la croissance de la part d’une entreprise, plus elle aura un P/E élevé.
Pourquoi ? Tout simplement parce que cela signifie que les bénéfices de cette année ne reflètent pas ceux des années suivantes. Les investisseurs voient loin et ils sont d’accord de payer plus cher pour une entreprise s’ils savent que ce n’est qu’une question de temps avant que les bénéfices augmentent.
C’est pour ça qu’une entreprise florissante a un P/E au-dessus de 30. La croissance future est déjà intégrée dans le prix.
Car on sait qu’elles ne vont plus beaucoup grandir. Mais évidemment, ce n’est pas parce que Peugeot à un P/E moins élevé qu’Activision qu’il faut se ruer sur Peugeot.
En fait, leurs circonstances sont trop différentes pour qu’il soit même pertinent de les comparer. C’est pour cette raison que je préfère comparer les prices earning ratio au sein d'un même secteur.
Ainsi, je compare les fabricants de voiture avec les fabricants de voiture et les fabricants de robots avec les fabricants de robots.
C’est une question d’autant plus importante que beaucoup de géants boursiers ne sont pas encore bénéficiaires. Les investisseurs attendent tellement de croissance qu’ils sont prêts à payer extrêmement cher une action entreprise qui perd de l’argent. C'est le cas de Airbnb, par exemple.
Et il est impossible d’utiliser cette mesure dans leur cas. Dans certains cas, il peut même être négatif.
Il faut garder à l’esprit que ces entreprises qui ne font pas de bénéfices, réinvestissent leur chiffre d’affaires dans le déploiement de leur business model. Le jour où elles auront conquis tous les marchés qu’elles visent, d’énormes montants jusqu’ici consacrés au développement, seront débloqués pour retourner dans la poche des actionnaires. Cela n’est donc, potentiellement, pas si dingue.
Le PEG (price/earnings to growth ratio) est encore un peu plus fin pour mesurer la valeur d’une action entreprise.
Popularisée par Peter Lynch, cette mesure ajoute la notion de croissance attendue au P/E.
Si le résultat est en-dessous de 1, c’est alors une bonne affaire. Comme le P/E, le PEG est un outil particulièrement utile et qui a fait ses preuves. Néanmoins, en utilisant ces indicateurs gardez à l’esprit qu’ils ont leurs limites et qu’ils doivent être utilisés en conjonction avec d’autres paramètres.
D’ailleurs, si vous ne connaissez pas le Club des Investisseurs dirigé par Will Sissener, sachez que les actions qui s’y trouvent subissent un processus de sélection impitoyable. Elles sont analysées sous tous les angles avant d’être ajoutées à notre portefeuille. Pour avoir une équipe qui décortique les chiffres juste pour vous, il suffit de cliquer sur : Club des investisseurs.
Un dividende est une somme d'argent versée régulièrement, annuellement ou trimestriellement par exemple, par une société à ses actionnaires à partir de ses revenus.
Car elle dépend d'un grand nombre de paramètres qui, qui plus est, évoluent avec le temps. Et investir dans une société ne peut dépendre uniquement de cette variable. Cependant, vous avez 2 solutions pour découvrir :
et
Clément Bourdy vous fait découvrir chaque mois les meilleures roquettes du marché français dans sa publication spécialisée : Small Caps Arkanis. Il vous présente chaque mois, dans un dossier extrêmement complet, une entreprise prometteuse. Il vous y explique toutes les caractéristiques et chiffres à savoir pour se positionner sur ladite entreprise..
De plus, il vous expose sa stratégie et vous explique quelques uns de ses outils dans sa newsletter gratuite : L'Investisseur de Crise. De cette manière, vous êtes à même de réaliser les meilleurs investissements et dénicher les meilleurs entreprises, avec les meilleurs dividendes.
L'analyse fondamentale est une méthode d'analyse économique. Avec l'analyse technique, que vous présente régulièrement Clément Bourdy dans sa publication, ces outils vous permettent de prendre des décisions d'investissement éclairés.
Elle permet de définir la valeur d'une action entreprise en prenant en considération différents facteurs influençant l'entreprise. Cette méthode se fonde sur une étude exhaustive des données économiques et financières de l'entreprise. Mais aussi de son environnement économique, légal et politique.
Deux postulats guident l'analyse fondamentale.
Ainsi, il y a régulièrement un écart entre valeur réelle et valeur monétaire de l'action entreprise. Une action entreprise est souvent sur ou sous évaluée par le marché.
Sachant cela, notre objectif est donc de se procurer une action entreprise sous-évaluée. Dans le but de la revendre quand elle atteint son cours juste.
Le but de l'analyse fondamentale est donc de profiter de la différence entre les fondamentaux de la société et son cours en bourse.
Euronext, la bourse de Paris postule qu'entrer en bourse présente un grand nombre d'avantages. Elle les liste ainsi.
L'introduction en bourse de votre entreprise est bien plus que la garantie d'une nouvelle source de financement. Il s'agit d'une décision stratégique qui permet à votre entreprise d'accélérer sa croissance, d'accroître sa visibilité, de permettre aux investisseurs de sortir et de renforcer votre profil auprès de toutes les parties prenantes.
La place boursière n'y voit que des avantages. De fait, c'est plutôt logique étant donné que son intérêt est que le plus d'entreprises possibles entrent en bourse.
Car oui, il y a aussi des désavantages à entrer en bourse, à devenir publique. Malgré le prestige et les avantages que cela apporte.
Les entreprises publiques sont des biens publics. En tant que telles, elles sont censées se conformer aux règles des marchés sur lesquelles elles sont cotées.
L'émission d'actions est dilutive. Mais les actions peuvent également manquer de liquidité. Cela peut nuire aux activités de collecte de fonds et d'acquisition. S'il y a un manque de demande pour les actions.
De sorte que l'utilisation des actions comme monnaie d'acquisition peut également perdre de son intérêt.
De plus, sur les marchés publics, le prix des actions d'une société n'est pas seulement affecté par leur propre performance. Mais aussi par la performance du marché et de l'économie dans son ensemble.
Il ne faut jamais sous-estimer le temps consacré par la direction et les coûts importants associés à une introduction en bourse et à une cotation continue. Depuis le processus d'introduction en bourse lui-même, qui peut prendre plusieurs mois jusqu'à l'administration fastidieuse d'annonces régulières et constantes
Il y a beaucoup d'activités à gérer. C'est une consommation de ressources et d'énergie qu'il faut prendre en compte dans le processus de décision.
Des questions ? N'hésitez pas à nous contacter